-
Zniti met fin à sa carrière avec le Raja
-
Marseille Beach Team remporte le tournoi international "Open Mogador"
-
Football: Ces jeunes pépites de l'Académie Mohammed VI qui brillent dans les clubs français
-
Dates arrêtées pour la 49ème édition du Trophée Hassan II et la 28ème Coupe Lalla Meryem de golf
-
Rachad Fettal éloigné des terrains pour plusieurs mois
"La création d'un laboratoire antidopage constituera un pas important et un évènement très attendu", a estimé l'AMSDS lors de laprésentation de son rapport synthétique sur le plan stratégique 2007-2012 ainsi que sa vision analytique sur la réalité du dopage au Maroc.
Ladite association a appelé à la mobilisation de tous les intervenants dans le domaine sportif pour que ce projet voit le jour très prochainement.
L'AMSDS a, en outre, plaidé pour la création d'une agence nationale de lutte contre le dopage qui remplacera la Commission nationale de prévention et de lutte contre le dopage (CNPLD). Ce nouveau organe, renchérit l'association, doit être doté de larges prérogatives, de ressources financières nécessaires et d'une autonomie vis-à-vis du ministère.
Dans ce cadre, l'AMSDS propose que l'agence soit sous l'autorité d'un magistrat nommé par le ministère de la Justice et non sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports et doit faire l'objet d’un contrôle et d'un suivi régulier de la part du Parlement et de la Cour des comptes. Concernant le rapport synthétique sur le plan stratégique 2007-2012 ainsi que sa vision analytique sur la réalité du dopage au Maroc, réalisé par les cadres de l'association, l'AMSDS note que les efforts marocains dans la lutte contre le dopage ont connu "des tergiversations" puisque le Maroc est classé 4e au rang des pays les plus impliqués dans des cas de dopage après la Russie, la France et les Etats-Unis.
En outre et malgré une volonté affichée au haut niveau, l'AMSDS constate que les efforts officiels sont disséminés et souffrent d'un manque de coordination et de suivi, appelant le ministère de tutelle à s'ouvrir sur le tissu associatif concerné par ce sujet et à appuyer logistiquement l'AMSDS pour qu'elle adhère à l'Agence mondiale d'antidopage (AMA), ce qui sera dans l'intérêt du sport marocain.
Par ailleurs, l'AMSDS a fait observer qu'il y a un manque au niveau de la recherche scientifique et au niveau des cadres médicaux et juristes spécialisés dans ce domaine.
L'association a, par ailleurs, mis en garde contre la présence de réseaux mafieux de commercialisation des anabolisants et contre des anabolisants périmés commercialisés illégalement au Royaume.
Abordant son plan stratégique 2007-2012, cette association a fait savoir qu'elle avait réalisé 12% de ses objectifs, précisant qu'elle a réalisé 100% de ses objectifs dans des sports comme l'haltérophilie contre seulement 2% en athlétisme.
L'AMSDS a aussi saisi le Conseil supérieur des oulémas qui a émis une fatwa interdisant aux athlètes de s'adonner aux anabolisants.
L'AMSDS, première ONG en Afrique et au monde arabe dans le domaine de sensibilisation sur les dangers du dopage dans le sport, a lancé plusieurs caravanes anti-dopage à travers le Maroc et a édité une revue anti-dopage, une première de son genre au monde, de l'avis de son président.