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Si Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale (UCI), affirmait la veille que c'était "une triste journée pour (son) sport", celui de l'AMA s'est dit lui "très heureux de la décision" qui donnait raison aux deux instances dans leur bataille juridique contre le champion espagnol.
"C'est un vif soutien du TAS à notre travail", a estimé encore l'ancien ministre australien, lors d'un symposium avec la presse à Lausanne.
John Fahey a déploré la longueur de la procédure, 570 jours entre la date du contrôle positif subi par le coureur et sa sanction prononcée en appel par les arbitres du TAS, mais comprend: "La justice avance lentement. C'est regrettable que cela ait duré aussi longtemps, mais le dossier était très complexe et il fallait étudier tous les documents".
"C'est une longue période, mais il fallait attendre la décision en Espagne, intervenue en février 2011, puis il y a eu un appel en mars 2011. Contador a demandé plus de temps, ce qui lui a été accordé. Il a déposé 2500 pages au TAS... Il fallait du temps pour les examiner, nous avons demandé un report qui nous a été accordé, l'audience a eu lieu à la fin 2011, et la décision a été rendue lundi", a-t-il souligné.
Le président de l'AMA a été aussi invité à donner son opinion sur une autre star du vélo, l'Américain Lance Armstrong, après l'annonce vendredi de l'abandon de la vaste enquête fédérale américaine qui visait le septuple vainqueur du Tour de France entre autres.
"La décision n'a pas été explicitée, il faudrait le faire dans la mesure où il y a eu beaucoup de preuves recueillies, et il faudrait les diffuser", a fait valoir M. Fahey.
Si l'enquête pénale a porté sur des accusations de fraude et non de dopage, l'AMA aimerait que les éléments amassés puissent être partagés avec les organisations antidopage, afin de servir à leurs propres enquêtes.