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Leur thèse: face à notre insatisfaction éternelle, il serait peut-être plus utile de se priver un peu pour être heureux. Paradoxal? Absolument pas selon les chercheurs.
Dans une étude précédente, ils avaient prouvé que si les Américains pensaient être deux fois plus heureux en gagnant 55.000 dollars par an au lieu de 25.000, en réalité leur bonheur n’augmentait que de 9%.
S’il était déjà possible de savoir où sont les gens heureux et pourquoi, on nous donne aujourd’hui la recette pour le devenir.
Les deux chercheurs affirment qu’il suffit de se priver ou d'être généreux pour réussir à être heureux. L’un des exemples consiste à se priver de chocolat.
Deux groupes d’amateurs de chocolat ont été réunis. Les premiers ont reçu un chocolat à déguster, puis plus rien pendant une semaine. Les seconds en ont eu un sac entier à manger à volonté. Une semaine plus tard, un autre chocolat leur a été donné. Ceux qui n’en avaient pas eu pendant une semaine l’ont beaucoup plus apprécié que ceux qui s’en étaient goinfrés.
Cette théorie soutient la politique du maire de New York qui veut interdire les verres de coca géants dans sa ville pour lutter contre l’obésité.
Selon eux, plus l’on boit de soda, moins on y prend de plaisir.
«Cette première gorgée de coca est vraiment délicieuse, elle attrape notre langue par surprise avec son goût sucré pétillant. Mais nos langues et nos cerveaux s’habituent vite aux plaisirs répétés, et la 39e gorgée n’est plus aussi bonne que la première.»Si cette proposition de Michael Bloomberg a été accusée de réduire les libertés individuelles, l’idée des deux chercheurs pour nous rendre plus heureux risque de ne pas laisser indifférent non plus.
Il suffit de… donner son argent au lieu de le dépenser pour soi. Des passants à qui l’on a donné une enveloppe contenant 20 dollars étaient beaucoup plus heureux après avoir offert un cadeau avec cet argent plutôt qu'après s’être acheté quelque chose. La fin des plaisirs égoïstes. Apprendre à dépenser pour être heureux, c’est la thèse du nouveau livre de ces deux chercheurs, Happy Money: The Science of Spending.
Pour les fauchés, il serait peut-être plus sage d’attendre d’avoir 33 ans pour enfin être heureux comme le rappelait Slate.fr il y a quelques mois.