-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Quatre militaires d’une caserne de Colmenar Viejo (Madrid), Francisco Q.S., Sergio L.V., Jorge H.M. et Iván C.Z, poursuivis pour tentative d’assassinat d’un Marocain, le 27 septembre 2007, ont été condamnés à 10 ans de prison par l’Audience Provinciale de Madrid, a-t-on précisé de même source.
Les faits remontent au 15 septembre 2007, lorsque Francisco Q.S avait déposé une plainte contre le ressortissant marocain Mourad M. qu’il a accusé d’avoir endommagé sa voiture.
Francisco Q.S est arrivé à savoir que le jeune Marocain avait l’habitude de stationner sa voiture dans une zone peu fréquentée d’une localité proche de Madrid et décide ainsi de se venger de la victime avec l’aide de trois de ses amis également militaires.
Le 27 septembre 2007 dans l’après-midi, Fransisco Q.S se dirige vers le lieu indiqué en compagnie de ses collègues, le visage caché et munis de barres en fer, pour prendre par surprise la victime qui était en compagnie de sa fiancée avant de faire sortir par la force la victime et lui asséner plusieurs coups. Pendant ce temps, un de ses compagnons maintenait immobilisée la jeune fiancée.
La brutale agression a occasionné au jeune Marocain de graves lésions et des séquelles physiques et psychologiques. La victime et sa fiancée n’ont dû leur salut qu’à l’intervention du père du militaire, au courant de l’intention belliqueuse de son fils, qui s’est empressé de les transporter d’urgence à l’hôpital.
Dans sa sentence, le tribunal, qui a relevé “l’intention évidente de tuer” démontrée par les quatre accusés et la préméditation des actes des quatre militaires, a écarté “tout motif raciste et xénophobe dans cette affaire” qui aurait pu aggraver la sentence, tout en reconnaissant qu’au moins deux des quatre accusés ont montré leur affinité avec l’idéologie nazie.