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Nabil Amr fait partie des officiels palestiniens qui ont ouvertement critiqué le président Abbas pour avoir accepté de reporter un vote devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU concernant le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza.
Ce conseiller de Mahmoud Abbas a jugé incompréhensible que le président palestinien tarde à s’expliquer sur une décision qui a déclenché une tempête politique dans les Territoires palestiniens. Conséquence de son franc-parler : Nabil Amr s’est vu retirer ses gardes du corps. Quand au ministre de l’Economie, Bassem Khoury, qui avait démissionné en signe de protestation, il a finalement été convaincu de rester au gouvernement et de se taire.
L’Autorité palestinienne tente de clore cette affaire qui empoisonne la vie politique palestinienne : le Fatah a organisé des manifestations de soutien à Mahmoud Abbas auxquelles les fonctionnaires palestiniens ont reçu la consigne de participer.
L’Autorité palestinienne assure par ailleurs vouloir une nouvelle session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour corriger cette décision qui l’a considérablement affaiblie aux yeux de l’opinion palestinienne.
Par ailleurs, l’émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, a achevé dimanche sa neuvième navette diplomatique au Proche-Orient depuis janvier sans laisser entrevoir de signe d’une reprise imminente des pourparlers israélo-palestiniens.
Mitchell, reçu une première fois vendredi par le Premier ministre israélien, a rencontré dimanche Benjamin Netanyahu après s’être rendu la veille au Caire pour y rencontrer le chef des services de renseignement égyptiens, le général Omar Souleïmane, et le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheït.
Le président américain a fait d’une solution rapide du conflit israélo-palestinien une priorité diplomatique, mais le sommet tripartite qu’il a organisé en septembre à New York avec le président palestinien Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu s’est soldé par un échec.