Créé en 2006, Novi est le fruit d’une rencontre entre des transfuges de Canta U Popular Corsu et d’I Muvrini. Dès lors, le groupe est composé de sept musiciens et chanteurs hyper talentueux. Il s’agit de Sébastien Bonifay à la guitare basse, Grégory Gambarelli aux clavier, accordéon et clarinette, Ceccé Lanfranchi et Stéphane Mangiantini aux chœurs, Jean-Charles Papi à la guitare et au violon ainsi qu’à la voix lead, Bruno Vidal à la batterie et Francescu Sabiani à la guitare électrique. Ce groupe est vraiment étonnant. Les musiciens impliqués dans cette aventure ont tous une pêche d'enfer.
On avait le plaisir de voir ce groupe parmi nous à Casablanca. Il s’est produit le jeudi 9 octobre 2008 au Théâtre 121de l’Institut français de Casablanca. Lors de ce concert, le groupe avait interprété quelques chansons de leur album « U Portaluci » sorti en 2007. Quasiment, tous les meilleurs tubes seront passés en revu. Ainsi, avions-nous l’occasion de déguster «A Pampana», «Socu», «Telosi», sans pour autant oublier la merveilleuse «Ella».
Pour leur premier concert au Maroc, ce collectif de mousquetaires de la musique corse a choisi d’inviter Laurent Léandri à la guitare électrique et aux chœurs. Un groove impressionnant. Une patate d'enfer, et vraiment proche du public! La musique que propose Novi est une fusion où la tradition séculaire et la vision futuriste de la musique s’entremêlent harmonieusement. Moderne et plutôt pop, cette formation symbolise la nouvelle génération de la musique corse et associe la modernité dans le respect des traditions insulaires. Les premiers titres de Novi ont été diffusés en avant-première sur Alta Frequenza au cours d'une émission spéciale, où les membres du groupe annonçaient le lancement de leur premier CD. L'ambition de Novi est d'utiliser le passé et la mémoire comme matière vivante et en devenir, et non pas comme une image figée de mythes obsolètes.
Par ailleurs, la musique corse a eu le bonheur de voir une première vraie compilation mettant en lumière le délice de cette musique étrangement peu connue pour le grand public. Il s’agit de «Canti di a libertà » ou littéralement «Les chants de la liberté». Cet opus contient vingt beaux morceaux. On peut découvrir trois titres de Chjami Aghjalesi à savoir «Catena», «Populu vivu» et «Partigianu». Il y a également une contribution de six chansons de Canta U Popular Corsu : «A palatina», «U culombu», «Quandi a terra move», «Allegria», «L'armata di l'ombra» et «A galuppà». «Des chansons interdites mais ô combien populaires se propageant comme une bouffée d'air pur envahissant les consciences pour déclencher la réaction salvatrice. Souvent des cris, des états d'âme plus que des chants, des slogans plus que des poèmes prompts à éveiller les plus indécis. Ce recueil non exhaustif est une représentation des diverses sources qui ont inspirés les groupes et les chanteurs insulaires dans les années dites du "Riaquistu" (de la réappropriation culturelle) », lit-on dans le site www.ricordu.com spécialisé dans la musique corse.