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« Jusqu’à présent, on n’a reçu aucune lettre dans ce sens. Le bureau d’ordre de l’institut n’a enregistré aucun dépôt alors qu’officiellement toute lettre adressée à la direction doit être déposée dans ce bureau pour y être enregistrée », nous a expliqué Jalil Ahmed, secrétaire général de l’ISEM avant d’ajouter : « On a pris connaissance de cette lettre via la presse et l’identité de ses rédacteurs pose plusieurs interrogations. En effet, elle est signée par huit membres du Conseil de l’établissement alors que le nombre de ces derniers s’élève à 16. Il y a aussi la question de savoir si vraiment les signataires de ce document font partie du Conseil ».
Des réserves qui ont poussé l’administration à ne pas se prononcer sur ce sujet tant qu’il n’y a pas une requête officielle dans ce sens. Pourtant, le secrétaire général de l’ISEM a tenu à préciser que les réserves de l’administration ne veulent pas dire manque de transparence de leur part.
« On a des dossiers complets sur chaque marché conclu et on est prêt à tout audit quel qu’il soit de la part des services du ministère de l’Equipement et du Transport ou même de celui de l’Economie et des Finances», nous a-t-il confié avant de poursuivre : « Nous estimons que l’envoi d’une commission d’audit sera bénéfique pour s’enquérir de l’état des lieux de l’institut afin de confirmer ou d’ infirmer ces accusations qui entachent la réputation de l’ISEM ».
Les griefs dénombrés par les contestataires révèlent, s’ils s’avèrent fondés, des dépassements pour le moins inquiétants. Ils estiment, dans leur lettre dont Libé détient une copie, que les responsables du budget à l’ISEM ont procédé au remplacement des tables et chaises des classes qui sont encore en bon état par d’autres de qualité médiocre sans se concerter ni avec la direction des études ni avec le Conseil de l’établissement.
Ils pointent du doigt également l’achat et l’installation de lampadaires pour un montant exorbitant ainsi que l’équipement de caméras de vidéosurveillance sans l’aval dudit Conseil. Les travaux effectués au sein de l’internat et l’achat d’un grand lot de mobilier de bureau font aussi partie de la liste des irrégularités constatées par les signataires de cette lettre.
Le document en question a épinglé, par ailleurs, l’absence de concertation avec les structures légales de l’ISEM pour l’acquisition des équipements pédagogiques, le manque de transparence dans la gestion de la formation continue et la carence des programmes de perfectionnement au profit du corps enseignant.