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Dans ce cas, on est en droit de se demander si le pôle de l’audiovisuel officiel a sa place dans la nouvelle structure politique du pays.
Le doute est de mise tant cet audiovisuel se trouve en rupture avec les demandes, les choix et les souhaits des Marocains ! On peut carrément parler de rejet! Pour preuve, les mesures d’audiences qui confirment ce constat.
En fait, l’audiovisuel national a toujours été en deçà des aspirations des Marocains qui n’y ont jamais trouvé ce qu’ils attendaient d’un média audiovisuel à l’instar de ce qu’offrent d’autres chaînes arabes et autres…
On a beaucoup espéré du changement de son statut et de son passage de type public à celui de société publique pour plus de rigueur et moins de rigidité administrative et financière. Il faut croire que la greffe n’a pas pris! Au lieu de rationaliser les moyens matériels et humains, les responsables dont l’expérience dans le domaine, il faut le reconnaître, est pour le moins limitée, se sont lancés dans une course folle à multiplier de pseudo-chaînes sans structures évidentes, utilisant lecteurs de cassettes et transpondeurs (portion de circuits satellitaires).
En même temps, ces mêmes responsables, pour faire croire à une administration allant de pair avec le développement des nouveaux besoins ainsi créés, se sont-ils dotés de pléthores de départements et de directions souvent pour faire plaisir aux heureux élus que de répondre réellement à la demande exigée. C’est une sorte de népotisme déguisé !
C’est dire que la transformation de la Radiodiffusion-Télévision marocaine (RTM) en Société nationale de radio-télévision (SNRT) fut une piètre expérience, un ratage !
Ce à quoi nous assistons actuellement, c’est à un mécontentement, sinon une frustration du personnel qui n’a pu profiter du gâteau offert. Des sit-in et des manifs sont souvent organisés pour exprimer le mal vivre des employés de la «UNE et de la «DEUX». C’est à un véritable malaise auquel est confronté, aujourd’hui, le pôle audiovisuel officiel.Dans ce climat de marasme, la question qui se pose est : comment faire pour sortir de l’ornière?
La solution ne relève pas du miracle! Il suffit d’avoir la volonté !
Elle exige tout simplement que l’audiovisuel national soit enfin confié aux gens du métier! Autrement dit aux professionnels; ceux qui savent réellement comment utiliser ses ficelles! Pas aux intrus, ni aux apprentis des médias qui savent manier le verbe, mais pas la profession.
La nouvelle ère politique inaugurée, le 31 juillet dernier, a besoin d’un nouvel instrument audiovisuel national qui saura mettre en valeur ses qualités et accompagner les transformations structurelles que le Maroc est en passe de connaître.
Seul un audiovisuel qui aura retrouvé sa crédibilité et aussi une certaine qualité pourra trouver grâce aux yeux des Marocains qui, il faut le dire, est un public exigeant.
La réconciliation des Marocains avec leur audiovisuel les aidera et leur permettra d’assimiler les changements en cours et croire à nouveau en la politique.
De ce fait, ils pourront faire le bon choix lors des différents scrutins auxquels ils seront invités à participer.
L’audiovisuel dans un pays comme le nôtre joue un rôle prépondérant, voire essentiel. Aussi faut-il le confier à ceux qui le maîtrisent. C'est-à-dire aux véritables gens du métier.
Est-ce qu’on a finalement trouvé la panacée au mal qui ronge l’audiovisuel national, surtout pour ce qui est de la Première «AL OULA» ? Le président directeur général vient de faire appel à une société de consulting américaine (pourquoi pas?) pour assurer une formation aux patrons des différents départements.
C’est à souhaiter que cette initiative soit de bon augure !