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Plus de 250 représentants d’institutions nationales des droits de l’Homme (INDH), d’agences des Nations unies, d’Etats et de la société civile participent à cette réunion annuelle qui se tient dans un contexte de pressions sur le droit international et le système multilatéral.
Cet événement régulier, qui coïncide généralement avec une session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, est organisé en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH).
La délégation du CNDH, conduite par sa présidente Amina Bouayach, qui est également secrétaire et vice-présidente de la GANHRI, et comprenant notamment deux directeurs et d’autres cadres, prend part aux travaux de cette réunion annuelle, qui regroupe la réunion du Bureau de la GANHRI, l'Assemblée générale, les échanges de connaissances et la Conférence annuelle. En outre, d'autres réunions et événements ont lieu au cours de la même semaine, tels que les réunions des réseaux régionaux et les événements parallèles.
La Conférence annuelle, prévue ce mercredi sur le thème "Les droits humains des femmes et des filles : promouvoir l’égalité des sexes et le rôle des INDH", marquera le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing et offrira l’occasion aux INDH et aux partenaires de discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action d’Amman, adoptés par les INDH lors de leur 12e Conférence internationale, en 2022.
Cela comprendra l’exploration d’approches novatrices pour protéger et promouvoir l’égalité des sexes; de stratégies pour contrer les “réticences liées au genre” et les politiques restrictives à l’échelle mondiale; et d’approches visant à garantir une intégration efficace de la dimension de genre au sein des INDH.
“Partout dans le monde, les femmes continuent de faire face à une discrimination importante, notamment des opportunités économiques limitées, une sous-représentation dans les postes de direction politique et un accès restreint à l’éducation”, a déclaré Maryam Al Attiyah, présidente de la GANHRI.
“Cette conférence est essentielle pour élaborer des stratégies collaboratives visant à relever ces défis persistants, notamment les reculs en matière de genre et de droits des femmes dans toutes les régions”, a-t-elle ajouté.
La conférence sera marquée notamment par la participation du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, du président du Conseil des droits de l’Homme, Jürg Lauber.
Dans le cadre du suivi de la résolution 57/23 du Conseil des droits de l’Homme, la réunion annuelle comprendra également deux séances d’échange de connaissances offrant des plateformes pour partager des expériences et des stratégies sur le rôle des INDH dans la promotion des droits des personnes handicapées, la résolution des problèmes spécifiques auxquels elles sont confrontées et la garantie de leur pleine participation à la société.
Les discussions porteront sur la manière dont les INDH peuvent surveiller efficacement la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), défendre des politiques inclusives et lutter contre la discrimination intersectionnelle.
Au menu des discussions figure le processus d’accréditation des INDH qui vise à réfléchir aux bonnes pratiques en matière d’accréditation et à identifier les défis et les possibilités d’amélioration. Il examinera également comment le processus peut soutenir davantage les INDH et renforcer les droits de l’Homme à l’échelle mondiale.