-
Les communes de Lagouira et Dakar s’engagent à renforcer leur coopération décentralisée
-
Le soutien exceptionnel au secteur de la presse et de l'édition prendra fin mars prochain
-
Appel pour une approche scientifique et juridique bien réfléchie dans l'élaboration du nouveau Code de la famille
-
14ème Conférence des ministres arabes de l’Education à Doha : Adoption d'un document de référence pour renforcer l’enseignement inclusif
-
La Grande Mosquée de Paris antre de la propagande algérienne
Les greffiers, les rédacteurs et délégués judicaires reprennent à partir d’aujourd’hui et jusqu’à jeudi leur interminable mouvement de grève et de protestation pour faire valoir leurs droits.
Le communiqué du ministère de la Justice publié après la réunion tenue la semaine dernière entre des syndicats du secteur et des responsables dudit département, n’a pas été apprécié par le Syndicat démocratique de la justice qui avait souligné qu’il « comporte une dose importante de dénigrement des luttes du personnel de la justice et de fausses informations sur le processus de négociations entre notre syndicat et les représentants du ministère ».
Dans le souci d’éclairer l’opinion publique, le SDJ annonce « sa disposition, en toute responsabilité, à mettre un terme à toute forme de protestation dans le secteur dès l’annonce par le gouvernement d’appliquer les directives du discours Royal du 20 août 2009 ».
Le SDJ avait saisi dernièrement par correspondance le Premier ministre au sujet de son cahier revendicatif, sollicitant son intervention de toute urgence surtout que le dialogue sectoriel se trouve dans l’impasse.
D’un autre côté et à l’appel de la Fédération démocratique du travail (FDT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) ainsi que de l’Union nationale du travail du Maroc (UNTM), les enseignants du Scolaire et le personnel administratif du Supérieur, observent une grève de 48h, les 9 et 10 février. Ce débrayage sera accompagné également d’un sit-in devant les sièges des Académies du Royaume.
Cet appel intervient suite à la séance de travail tenue le 26 janvier entre la secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement scolaire, Latifa Laâbida et les secrétaires généraux desdits syndicats.
Les trois syndicats demandent le parachèvement des clauses de l’accord d’août 2007, la création de nouvelles échelles, une promotion exceptionnelle pour tous ceux qui remplissent les conditions, requises couvrant la période entre 2003 et 2011.
Ils appellent également le département de tutelle à régulariser la situation administrative des fonctionnaires du supérieur, à traiter la question des indemnités, de la formation, de la formation continue, des motivations et à régulariser la situation administrative et financière des titulaires de diplômes Supérieurs, promotions 2008, 2009 et 2010.
Pour sa part, l'Union syndicale des fonctionnaires (UMT) a appelé à une grève de 24 heures le 9 février dans les différents départements ministériels, les collectivités locales et les établissements publics soumis au statut de la Fonction publique.
Cette grève sera accompagnée d'un sit-in le même jour devant le ministère de la Modernisation des secteurs publics à partir de 9 heures, indique ledit syndicat dans un communiqué.
Cet appel à la grève intervient pour protester contre la dégradation du pouvoir d'achat, l'échec du dialogue social depuis 2008 et les tergiversations du gouvernement dans l'application de ses engagements relatifs à la suppression des échelles de 1 à 4, ajoute ledit communiqué.
Face à cette situation, l'Union syndicale des fonctionnaires appelle notamment à une augmentation générale des salaires, à la généralisation de la suppression des échelles 1 à 4 dans les collectivités locales et les établissements publics, à la promotion exceptionnelle depuis 2003 en attendant la révision du système de promotion et d'évaluation en vigueur et au respect des libertés syndicales.