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Contacté par Libé par bigophone, M. Ben Azzou, directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, se veut rassurant et reconnaît les faits : « Effectivement, il y a eu des décès de quelques chevaux. Mais la situation est maîtrisée. Les analyses du Laboratoire national ont été négatives concernant le West Nile. Il s’agit d’un cas isolé et éparpillé sans contagion. On procède pour l’instant à des analyses parasitaires sanguines pour définir ce qui se passe dans la région de Benslimane. » Et d’ajouter qu’il n’y a aucune corrélation entre ce qui est arrivé à des chevaux à Berrechid et une erreur dans le régime alimentaire. Les éleveurs et les agriculteurs s’interrogent toujours sur les mesures à prendre pour sauver leur cheptel car sur le terrain rien n’est fait sauf que l’on a pris les têtes de bêtes pour analyse. Pas de vaccination, pas de visites des services vétérinaires de la direction provinciale du ministère pour rassurer et conseiller les éleveurs. C’est sous la pression de quelques élus et suite aux constatations cliniques alarmantes de certains vétérinaires du privé que les responsables ont daigné bouger en cette période de congé. Il est entendu que l’affaire en est encore à ses débuts, puisque les examens ordonnés n’ont pas encore livrés leurs résultats exhaustifs et définitifs .Il n’en demeure pas moins que le ver est déjà dans le fruit .De simples rumeurs, les maladies équines conduisent souvent à des fermetures de frontières et à des refus d’importation .Ce qui pourrait dans le cas actuel des choses, nuire aux exportations nationales de chevaux et même à des participations éventuelles à des courses et autres manifestations internationales. Il est donc d’intérêt public que toute la lumière soit jetée sur les actuelles morts suspectes de chevaux dans la région de Benslimane et que toutes les mesures nécessaires soient prises pour éviter d’éventuelles épizooties.