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Ainsi, à Ifrane, l’Association des amis du Val, l’initiatrice de la manifestation, a concocté un programme riche en activités environnementales et ludiques. Destinées essentiellement aux enfants de la ville, les activités programmées comprennent des ateliers de recyclage et de peinture sur des thématiques liées à l’environnement, des expositions de photos du site du parc national d’Ifrane et une projection d’un film documentaire sur la biodiversité et les zones humides au Maroc. La journée sera une occasion de lancer une campagne de sensibilisation sur l’importance écologique et biologique du site Oued Ifrane et une vaste opération de nettoyage des alentours de la source Aïn Vittel.
L’association prévoit aussi une exposition des produits du centre local de développement des capacités féminines et des clubs d’environnement relevant des établissements scolaires de la ville.
Par ailleurs, foncièrement impliqué dans la protection de la biodiversité, le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) a organisé ce week-end des sorties guidées en forêts au profit des enfants. Initiées sous le thème «Les forêts préservent l’eau, source essentielle au maintien de la biodiversité», ces sorties guidées ont concerné 14 forêts urbaines et périurbaines, à savoir les forêts de Sidi Amira (Salé), Saknia (Kénitra), Ain Chkef (Fès), Benslimane (Casablanca), Koudiat Teyfour (Tétouan), Sidi Kacem, Harhoura (Rabat), Sidi Mâafa (Oujda), Taza, Ifrane, Marrakech, Aghbala, Mohammed V (Meknès), et Laâyoune, précise un communiqué du HCEFLCD.
L’objectif de ces visites est de mettre en exergue les valeurs biologiques, sociales et environnementales des forêts urbaines et de souligner l’intérêt des différentes formes de vie en tant qu’indicateurs biologiques de l’état de santé des écosystèmes, ajoute la même source.
Etant l’un des premiers signataires de la Convention sur la diversité biologique (1992), le Maroc a, à travers le HCEFLCD, entrepris plusieurs actions visant la protection de la biodiversité et la préservation des ressources naturelles, notamment la mise en œuvre du plan directeur des aires protégées et de programmes de repeuplement et de réhabilitation d’espèces disparues, ainsi que l’élaboration de plans d’aménagement et de gestion de dix parcs nationaux et certains Sites d’intérêt biologique et écologique (SIBE).
Il faut noter également que le Maroc œuvre en faveur du renforcement du cadre législatif par l’élaboration et la promulgation de la loi sur les aires protégées et la convention relative à la commercialisation des espèces de faune sauvage menacées d’extinction.