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L’attaque s’est produite vers 20h00 (19h00 GMT) entre les localités d’El Meher et d’El Mansourah à environ 180 kilomètres à l’est d’Alger, précise le journal Echorouk citant une source des services de sécurité et des villageois.
L’information n’a pas été commentée officiellement mais si elle est confirmée, il s’agirait de l’agression la plus meurtrière depuis des mois en Algérie.
Selon le journal, les assaillants ont fait exploser deux engins avant d’ouvrir le feu sur le convoi. Ils ont ensuite réussi à prendre la fuite emportant avec eux des armes et six véhicules tout-terrain de la gendarmerie.
Après avoir vu diminuer le nombre des attentats, l’Algérie connaît un regain de violence depuis plusieurs semaines. A la fin du mois de mai, cinq gendarmes avaient été tués par des rebelles et une semaine plus tard neuf soldats avaient été abattus.
Par ailleurs, un autre gendarme a été tué et trois ont été blessés dans un double attentat à la bombe, mardi, à Aâmrouna, dans la wilaya de Tissemsilt (282 km à l’ouest d’Alger), rapportent des journaux locaux.
La première bombe, enfouie sous terre, a explosé blessant un garde communal qui se trouvait sur les lieux. Cette explosion a amené un convoi de gendarmes à se rendre sur les lieux de l’attentat et juste à l’arrivée du renfort, une autre bombe a explosé tuant un gendarme et blessant deux autres, précisent les journaux qui signalent que les deux bombes ont été actionnées à distance à l’aide de téléphones portables.
Une autre bombe a été désamorcée, lundi, par les services de sécurité à Beni Yaâkoub, dans la wilaya de Djelfa (275 km au sud d’Alger). La bombe a été découverte par des ouvriers d’un chantier de construction d’une école dans cette localité.
Sur le terrain, l’armée poursuit des opérations de ratissage à l’est et l’ouest du pays pour nettoyer ces régions des groupes armés y opérant.
A noter également que le tribunal criminel près la cour d’Alger a entamé mercredi, deuxième jour du procès, l’interrogatoire des accusés dans l’affaire de Achour Abderrahmane pour dilapidation de deniers publics de la Banque nationale d’Algérie (BNA).
Selon l’arrêt de renvoi, l’expertise comptable a démontré que le montant global détourné des agences de la BNA concernées, y compris celle de Kolea, a atteint plus de 21 milliards de dinars. L’expertise bancaire établit, quant à elle, le montant du détournement entre 15 et 20 milliards de dinars.
Cette affaire implique 26 accusés, dont deux en fuite. 50 témoins seront entendus dans ce cadre outre les deux experts ayant réalisé les expertises comptables.
Les faits remontent, selon l’arrêt de renvoi, à 2005 lorsqu’une lettre anonyme est parvenue à la direction de la banque nationale sur la manipulation de chèques bancaires sans vérification comptable depuis 2004 par l’accusé Achour Abderrahmane.