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"Capello n'a jamais émis aucune plainte, mais je pense que ce n'est pas correct que la Fédération russe ne paye pas son salaire. Cela donne une mauvaise image au football russe avant la Coupe du monde 2018. Il faut que la Fédération résolve ce problème", a déclaré M. Platini lors d'une conférence de presse à Moscou.
Le président de la Fédération russe, Nikolaï Tolstikh, est actuellement menacé de renvoi après six mois de louvoiement concernant ces arriérés de salaire. La date limite pour le paiement avait été fixée à lundi par l'Agence russe du travail, mais elle n'a pas été respectée.
"Nous n'avons reçu aucune information de la part de la Fédération à propos du règlement des dettes dues à M. Capello", a indiqué à l'agence de presse R-Sport un responsable de l'Agence russe du travail, promettant par ailleurs une nouvelle "inspection (...) auprès de la Fédération".
M. Tolstikh a de son côté indiqué mardi que la Fédération russe allait régler partiellement les salaires impayés après avoir reçu des fonds de la Fifa.
"Nous faisons tous les efforts du monde pour régler notre dette envers M. Capello", a-t-il assuré, regrettant que les fonds reçus soient insuffisants afin de régler l'ensemble de la somme due.
La Fédération avait signé en 2014 avec l'Italien un contrat mirobolant, avec un salaire estimé à 7 millions d'euros, ce qui faisait de lui le sélectionneur le mieux payé au monde.
Mais la Fédération avait révélé en novembre ne plus être en mesure depuis plusieurs mois de payer son salaire, admettant "simplement ne pas avoir d'argent".
Capello, âgé de 68 ans, avait pris en charge l'équipe nationale russe en 2012, avec l'ambition de la diriger jusqu'au Mondial-2018.
La débâcle de la Fédération russe est particulièrement embarrassante pour la Russie, qui se prépare à accueillir le Mondial-2018, pour un coût estimé à 12,4 milliards d'euros, dont la moitié doit provenir d'investissements privés.