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Des chercheurs du laboratoire Fermilab de Chicago (Illinois, nord) avaient découvert une irrégularité suspecte dans leurs données qui aurait pu être une avancée majeure dans la physique des particules.
Ils croyaient alors à une nouvelle force inconnue en plus de celles de la gravité, de l’électromagnétisme et des forces nucléaires forte et faible.
Mais une autre équipe, provenant du groupe de recherche international DZero et travaillant au Fermilab, n’a pas pu reproduire cette observation.
“Nous avons regardé parmi deux cent mille milliards de collisions de particules dans l’accélérateur et n’avons pas été en mesure de voir cet excès (...) dans les données rapportées par nos collègues”, a indiqué dans un communiqué Dmitri Denisov, un porte-parole de DZero.
Pendant plus d’un an, les physiciens ont étudié cette irrégularité dans les données provenant du Fermilab, qui héberge l’accélérateur de particules appelé Tevatron, le plus puissant jusqu’en 2008, date à laquelle les Européens ont ouvert le “Grand collisionneur de hadrons” à la frontière franco-suisse. Les deux équipes envisagent maintenant de former “un groupe de travail qui coordonnera une étude sur les analyses des deux expériences” avec des physiciens appartenant aux deux groupes, précise le Fermilab dans un communiqué.
“La vérification indépendante de toute nouvelle observation est le principe de base de la recherche scientifique et au Tevatron nous avons deux expériences qui vu leur conception peuvent se vérifier mutuellement”, a expliqué Stefan Soldner-Rembold, un autre porte-parole de DZero.
DZero comprend environ 500 physiciens provenant de 19 pays et travaille notamment sur le “boson de Higgs, une des ultimes pièces manquantes du Modèle standard, théorie élaborée voici près de 40 ans par les physiciens pour décrire toutes les particules et forces dans l’univers.