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Comme en atteste, si besoin en est, la vidéo que Gala.fr vous propose, Phil Collins est avant tout un musicien. Et un bon, en ce qui concerne la batterie, au moins. Instrument qui rythme son existence depuis l’âge de 8 ans et que Phil Collins doit se résoudre à abandonner aujourd’hui. Parce que son corps ne suit plus. Et ses mains, en particulier. Et pourtant, Phil Collins n’a même pas encore atteint la soixantaine.
“Je ne peux plus jouer de la batterie”, expliquait ainsi Phil Collins dans une interview au journal allemand Hamburger Abendblatt, revenant sur des ennuis de colonne vertébrale, à l’origine d’un handicap au niveau des doigts. Des problèmes eux-mêmes provoqués par une mauvaise position lorsqu’il est assis derrière ses fûts qui lui a d’abord valu de grosses douleurs au niveau du cou. Ce qui a été particulièrement le cas durant la tournée de Genesis en 2007... D’où une opération du chanteur-batteur en avril dernier mais dont les suites opératoires se sont avérées lourdes. Verdict: perte de la sensibilité dans les doigts. Mais Phil Collins n’est pas du genre à pleurnicher sur son sort et a même imaginé une solution aussi extrême que farfelue à son mal, comme le rapporte Le Parisien: “coller les baguettes à ses doigts”.