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"Pablo a apporté un bien-être économique. N'interrogez pas les élites colombiennes sur Pablo, demandez aux gens de la rue et vous verrez la différence", a déclaré Alba Escobar, interrogée par le journal équatorien El Telegrafo.
"Beaucoup ont reçus une maison et ont été soulagés. Je dirai qu'il a démocratisé l'argent en Colombie", a insisté la soeur du chef du cartel de Medellin, considéré comme l'un des plus grands criminels de l'histoire du pays.
"Quand il voyait une femme en train de boiter, il l'aidait" en lui payant la visite chez le médecin, ajoute-t-elle, en soulignant l'action "caritative" de son frère, abattu à 44 ans par un commando d'élite en décembre 1993.
A la tête d'un réseau de tueurs à gages, qui mirent la Colombie à feu et à sang à partir du milieu des années 80, Pablo Escobar est accusé d'avoir commandité la mort de plusieurs milliers de personnes.
"On a poursuivi Pablo non pas pour ce qu'il avait fait, mais parce qu'il s'est mêlé de politique", estime toutefois Alba Escobar, qui a quitté la Colombie après avoir écrit en 2010 un livre sur son frère intitulé "L'autre Pablo".
Selon elle, celui qui était le narcotrafiquant le plus recherché au monde n'a pas été tué par la police, mais se serait en réalité suicidé pour éviter son extradition aux Etats-Unis.
Le suicide était pour lui un geste d'un "grand courage", a-t-elle précisé.