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Ainsi, la présidente de la CGEM, Meryem Bensalah, et les secrétaires généraux respectifs de l’UMT et de l’UGTM, El Miloudi El Moukharek et Hamid Chabat, ont signé, lundi, un pacte social pour une compétitivité durable et un travail décent. Ce pacte qui a pour objectif de relever les défis auxquels fait face l'économie nationale et d’établir un partenariat fructueux entre le patronat et les syndicats, vise aussi le développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine, dans un climat de confiance, de sérénité et d’esprit patriotique.
Les signataires s'engagent à travailler dans une perspective de consensus et à construire un plan de progrès économique et social. Pour ceux qui pourraient considérer la signature de ce pacte comme un acte annonciateur de paix sociale, le secrétaire général de la FDT, Abderrahmane Azzouzi, a tenu à affirmer que ce n’est pas le cas. Pour lui, la signature de ce pacte n’a rien à voir avec la dernière réunion de la haute Commission nationale de concertation sur le suivi du dialogue social, mais s’inscrit dans le cadre de l’élan de concertation initié depuis début novembre dernier par la Confédération avec les syndicats les plus représentatifs. A travers ce pacte, patronat et syndicats vont œuvrer dans une perspective de consensus en vue d’apporter des solutions concrètes dans plusieurs secteurs. Il s’agit en l’occurrence de la prévention et de la gestion des situations conflictuelles, du dialogue social, de la promotion du champ conventionnel, de la conformité sociale des relations et des conditions de travail, ainsi que de la promotion de l'emploi et de la compétitivité, nous a-t-il déclaré. Et d’ajouter que la FDT et la CDT procèderont prochainement à leur tour à la signature de ce pacte avec la CGEM.
Les mesures préconisées par l’actuel projet de loi de Finances n’ayant pas pris compte des attentes des entrepreneurs et des syndicats ; voire pris leur contre-pied dans certains cas, ils ont donc été dans l’obligation de mieux faire entendre leur voix et, surtout, de s’entendre mieux entre eux afin de renforcer leur capacité de négociation et, partant, de faire entendre raison au gouvernement. C’est dans ce cadre qu’il convient d’inscrire leur pacte en vue d’assurer, d’un côté la pérennité et la compétitivité des entreprises marocaines, et de l’autre instaurer l’inévitable paix sociale sans laquelle elles ne peuvent relever les défis d’un monde globalisé, mais toujours en crise.