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Moustapha Abdeljalil, l'ancien ministre de la Justice qui préside le Conseil national mis en place pour préparer la transition, a déclaré que le numéro un libyen n'avait pas envoyé lui-même d'émissaire, mais que des avocats de Tripoli s'étaient proposés comme intermédiaires pour entamer des négociations.
«Il n'a envoyé personne. Des gens se sont proposés comme intermédiaires pour arrêter le bain de sang et mettre fin à ce qu'endurent les habitants de Misrata», la troisième ville du pays, à 150 km de Tripoli, théâtre de combats à l'arme lourde, a déclaré M. Adbeljalil par téléphone.
«Ces gens sont des avocats militants de Tripoli», a-t-il ajouté.
«Nous sommes évidemment favorables à mettre fin au bain de sang, mais il doit d'abord démissionner, puis il doit partir, et nous n'engagerons pas de poursuites pénales contre lui», a-t-il ajouté, sans préciser si cette immunité avait été suggérée par les avocats de Tripoli.
Un peu plus tôt, un porte-parole de l'opposition avait évoqué une proposition de négociations de la part du camp Kadhafi, et assuré que cette offre avait été immédiatement rejetée.
«Je pense qu'il y a eu une tentative des gens de Kadhafi auprès du Conseil national. Elle a été rejetée», a déclaré Mustafa Gheriani, chargé des relations avec les médias au quartier général de l'opposition, installé dans le tribunal de Benghazi.
«Nous n'allons pas négocier avec lui. Il sait où se trouve l'aéroport de Tripoli et tout ce qu'il a à faire est de partir et de mettre fin au bain de sang», a-t-il ajouté.
Un autre représentant de l'opposition, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a déclaré à l'AFP qu'un médiateur avait approché le Conseil national lundi mais qu'il n'y aurait pas de discussion tant que M. Kadhafi n'aurait pas quitté le pays.