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Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, qui représente le Maroc à cette conférence, conduit une délégation comprenant notamment le ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, l'ambassadeur du Maroc au Japon, Rachad Bouhlal, l’ambassadeur-directeur des Affaires asiatiques et de l’Océanie au MAECI, Abdelkader El Ansari, et l'ambassadeur-directeur général de l'Agence marocaine de coopération internationale, Mohamed Methqal.
Cette conférence connaît également la participation de nombreux opérateurs économiques marocains, notamment la CGEM, l’AMDIE, MASEN et Attijariwafa Bank, ainsi que d’autres institutions nationales et de représentants de la société civile.
Il convient à cet égard de préciser que le ministre nippon des Affaires étrangères, Taro Kono, a réitéré, mardi à Yokohama, que son pays ne reconnaît pas la pseudo-RASD.
Cette position officielle du Japon a été réaffirmée au début de la réunion ministérielle en prélude à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD-VII), qui se déroule jusqu'au 30 août à Yokohama.
«Je voudrais réaffirmer que la présence dans la TICAD VII de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme Etat n'affecte en rien la position du pays par rapport au statut de cette entité», a tenu à préciser le chef de la diplomatie nippone.
Cette réunion ministérielle se tient en présence notamment du ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli. Lequel a souligné dans ce cadre que l'Afrique a besoin d’un processus de la TICAD «renforcé» et «ciblé», appelant à donner un nouvel élan à ce processus à travers des projets de nouvelle génération.
«L’Afrique a besoin d’un processus de la TICAD renforcé et ciblé qui converge vers ses orientations essentielles, ayant pour objectif le développement économique au profit des populations africaines», a-t-il souligné.
Le ministre délégué a également appelé à «donner un nouvel élan à ce processus à travers des projets de nouvelle génération, répondant aux besoins spécifiques et ciblés des pays africains».
Axée sur «le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation», cette réunion a permis de poursuivre les discussions afin de finaliser la Déclaration de Yokohama 2019 et le Plan d’action de Yokohama.
L’une des thématiques clés de cette édition est la promotion de l’investissement privé et des ressources humaines dans le cadre d’un dialogue commercial public-privé fructueux pour la construction d’une société durable et résiliente.
A ce titre, il sied de rappeler l’importante participation de nombreux opérateurs économiques marocains, notamment la CGEM, l’AMDIE, MASEN et Attijariwafa Bank, ainsi que d’autres institutions nationales et de représentants de la société civile.
Les participants à cette conférence placée sous le thème «Le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation», débattront de plusieurs questions ayant trait à «la consolidation des fondements de la sécurité et la stabilité dans le continent africain», «l’accélération de la transformation économique», «l’amélioration du climat des affaires et de l'investissement» et «la construction de sociétés durables».
Plus de 4.500 participants, dont des chefs d'Etat, des chefs de gouvernement et des ministres africains, des responsables et des représentants d'organisations internationales et régionales, des représentants du secteur privé, des ONG et des experts, se pencheront ainsi sur les moyens d'exploiter le potentiel et les compétences considérables de l'Afrique afin de concrétiser le développement du continent avec l'appui de partenaires internationaux, ainsi que de discuter des obstacles à la réalisation des objectifs de développement durable, notamment en ce qui concerne la sécurité et la stabilité en Afrique.
La promotion de la sécurité et de la stabilité en Afrique, en tant que pilier de la réalisation des objectifs de développement durable, reste au centre des préoccupations des dirigeants japonais et africains, ainsi que de leurs partenaires de développement, compte tenu également que le Japon soutient activement les efforts des Africains pour résoudre les conflits dans le continent, tout en participant à la mise en œuvre de programmes et projets dans des domaines économiques et sociaux essentiels dans le cadre de l’adoption du concept de «sécurité humaine» comme base de sa politique étrangère.
Les participants à ce conclave examineront également les moyens de renforcer le dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et les partenaires internationaux de développement sur les besoins et les priorités du développement du continent, soutenir l'intégration régionale et économique, mettre en œuvre la zone de libre-échange continentale, stimuler les investissements et le commerce, promouvoir la technologie et instaurer la sécurité, la paix et la stabilité.
Tokyo devrait, entre autres, annoncer cette semaine un prêt de 400 milliards de yens (3,4 milliards d'euros) pour financer des énergies renouvelables, dont l'extension d'équipements éoliens en Egypte et des unités géothermiques au Kenya ou à Djibouti.
L'Etat japonais et la Banque africaine de développement devraient aussi annoncer conjointement des projets de plus de 300 milliards de yens pour des infrastructures « transparentes et de qualité ».
Le stock d'investissements directs japonais en Afrique, soit la valeur cumulative de tous les investissements année après année, s'élevait à 7,8 milliards de dollars fin 2017.
Quant aux exportations nippones vers l'Afrique, elles ont chuté de plus de 27% depuis 2008 tandis que celles de la Chine ont fait un bond de près de 50% sur la dernière décennie.