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Il a précisé, par ailleurs, que rien n’a été décidé au niveau de la décompensation du sucre et du gaz butane. « Mais nous sommes en train de réfléchir à une formule de manière à supprimer les subventions, surtout sur le gaz butane, sans pour autant affecter le pouvoir d’achat des citoyens, de la classe moyenne et des couches vulnérables », a-t-il expliqué.
Ainsi, Saad Dine El Otmani entretient-il encore le flou sur ce dossier dont il s’occupe personnellement depuis l’annonce de la démission de Daoudi le 6 juin dernier. En fait, le débat sur l’administration des prix des carburants ne date pas d’aujourd’hui. ll perdure depuis la libéralisation du secteur et a atteint son paroxysme lors de la discussion du rapport d’une Commission parlementaire mise en place en juin 2017 pour faire la lumière sur la réalité des prix affichés par les pétroliers. En fait, beaucoup sont ceux qui ont attendu une réponse tranchée du chef du gouvernement relative au plafonnement des prix ou de celui des marges, voire un modèle combinant les deux. Certains se demandent s’il va y avoir une nouvelle formule comprenant une indexation de la fiscalité (TIC).
Lahcen Daoudi avait déjà proposé au gouvernement de passer par une période transitoire où l’on reviendrait à «la fixation des prix, toutes les quinzaines a priori» comme ce fut le cas avant la libéralisation. Le ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, avait, pour sa part, affirmé que le gouvernement était prêt de prendre toutes les mesures nécessaires pour baisser les impôts à condition de préserver le budget et de maintenir son équilibre. Pourtant, rien n’a été fait et les propositions en question sont restées tributaires de l’approbation du chef du gouvernement à qui revient la décision finale qu’il tarde encore à prendre.
Reste à noter que nombreux sont les observateurs qui considèrent que la solution est ailleurs. Ils estiment qu’il n’y aura pas de réponse à la question de la fixation des prix tant qu’il n’y aura pas d’instance régulatrice indépendante, capable de contrôler le marché et de sanctionner les opérateurs qui contreviennent à la loi sur les prix et la concurrence. Aujourd’hui, les opérateurs bénéficient d’une sorte de monopole ou plutôt d’un oligopole comme en attestent les prix appliqués à la pompe.