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Pour la mise en œuvre de la vision stratégique 2015-2030, le CSEFRS a mis en place un programme de communication intensif, s'étalant sur plusieurs mois et portant sur des rencontres régionales en partenariat avec les départements ministériels concernés et des ateliers thématiques avec les différents intervenants dans le secteur, a précisé M. Azziman lors du Forum de la MAP, organisé autour du thème de "La gouvernance des systèmes d'éducation et de formation : gestion et mobilisation".
Omar Azziman, qui présidait la clôture d'un cycle de six forums consacrés à la vision stratégique du Conseil pour la période 2015-2030, a souligné le rôle central des médias dans la mobilisation sociale visant la réussite du chantier de la réforme de l'éducation.
Les membres du Conseil, Samir Belfkih, Abdennasser Naji et Rachid El Filali Meknassi, qui étaient les invités de la sixième et dernière rencontre de ce cycle, ont mis l'accent sur les recommandations du CSEFRS en matière de gestion et de mobilisation, deux concepts clés pour garantir une bonne gouvernance des systèmes d'éducation et de formation.
Pour sa part, Abdennasser Naji, membre du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), a souligné que la réussite de la vision stratégique du CSEFRS requiert une mobilisation sociétale durable et la capacité à provoquer le changement.
"La mobilisation doit passer d'un simple discours à un processus basé sur la responsabilité commune, l'appropriation de la réforme et l'implication dans sa mise en œuvre et son suivi", a-t-il fait savoir.
Pour lui, la mobilisation des acteurs éducatifs et des chercheurs repose sur un contrat moral fondé sur un dialogue dynamique, la réhabilitation des métiers de l'éducation et de la formation et l'engagement pour les objectifs de la réforme.
La mobilisation sociétale durable concerne les acteurs éducatifs et les chercheurs, la famille, les collectivités territoriales, la société civile, les acteurs économiques et les médias, a-t-il ajouté.
De son côté, Rachid El Filali Meknassi, membre lui aussi du CSEFRS, a indiqué lors de ce Forum que la gouvernance des systèmes d'éducation-formation est intimement liée à celle de la gestion de la chose publique et à l'interaction sociétale.
La vision stratégique du CSEFRS s'assigne pour objectif la mise en place d'un mode de gouvernance territoriale des systèmes d'éducation dans le cadre de la régionalisation avancée, a-t-il affirmé. Dans ce sens, il a indiqué que le financement de l'enseignement constitue un investissement dans la qualification du potentiel humain et le développement du pays.
Quant à Samir Belfkih, il a fait savoir que la gouvernance des systèmes d'éducation et de formation est un facteur essentiel dans la réussite de la réforme de l'enseignement avant de poursuivre que "le système de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique est appelé à plus d'efficacité et d'efficience dans ses différentes réalisations".
La réforme du système de l'éducation et de la formation passe essentiellement par l'appropriation et l'implication des différents intervenants dans le secteur dans cette réforme, a-t-il relevé.