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"La contribution des musulmans aux Etats-Unis est trop ancienne pour pouvoir en faire l'inventaire car les musulmans sont très impliqués dans nos réseaux communautaires et nationaux", a déclaré Barack Obama, lors de l'iftar, qui rompt la journée de jeûne, en présence de membres de son cabinet, du corps diplomatique et du Parlement. Le président américain a rendu hommage à "une religion formidable et à son engagement pour la justice et le progrès". Etaient également présents deux membres musulmans du Congrès, le républicain Keith Ellison et le démocrate Andre Carson, ainsi que l'ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Michael Oren, entre autres.
Célébrer l'iftar à la Maison Blanche est une tradition que l'ex-président George W. Bush avait aussi tenu à honorer chaque année.
Depuis son entrée en fonctions, Barack Obama s'attache à réparer les liens entre les Etats-Unis et le monde musulman, après huit années de présidence Bush, caractérisée par une défiance de plus en plus marquée entre les deux parties.
Au début du Ramadan, il avait enregistré une vidéo, dans laquelle il déclarait que la stratégie des Etats-Unis en Irak, en Afghanistan et au Pakistan avait pour but de nouer de nouveaux liens entre le monde musulman et l'Amérique.
L'engagement américain dans ces pays a pour but de bâtir un monde plus sûr et en paix, avait affirmé le chef de la Maison Blanche, qui avait alors réitéré son soutien à la création d'un Etat palestinien, vivant en paix avec Israël. Au printemps dernier, Barack Obama a aussi prononcé deux discours, au Caire et à Ankara, lors desquels il a assuré que "l'Amérique n'est pas -et ne sera jamais- en guerre avec l'Islam".