-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
Selon des diplomates occidentaux, l’artisan des accords de paix en Irlande du Nord en 1998 cherchera à consolider le fragile cessez-le-feu qui prévaut depuis une semaine entre Israël et le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.
D’après ces sources, l’émissaire américain devrait se rendre en Israël ainsi qu’en Cisjordanie occupée.
Pour le moment, le département d’Etat n’a fait aucun commentaire sur les projets de déplacement de George Mitchell. Le successeur de George W. Bush a surpris les observateurs en s’engageant pour la paix au Proche-Orient dès les premiers jours qui ont suivi sa prise de fonctions, le 20 janvier.
Son activisme diplomatique en la matière contraste avec l’immobilisme de l’administration républicaine sortante, accusée par ses détracteurs d’avoir trop attendu pour peser de tout son poids en faveur d’un règlement de paix au Proche-Orient.
En 2001, l’actuel émissaire avait été chargé par le président démocrate de l’époque, Bill Clinton, d’examiner les moyens de mettre un terme aux violences israélo-palestiniennes. Le rapport qu’il avait rédigé prônait un gel des constructions de nouvelles colonies israéliennes et la répression par les Palestiniens du terrorisme.
Après sa nomination, cette semaine, par Obama, Mitchell - fils d’une mère d’origine libanaise et d’un père d’origine irlandaise - avait déclaré qu’au vu de son expérience en Ulster, «il n’existe aucun conflit qui ne puisse prendre fin».
Par ailleurs, plus de 200 écoles de la bande de Gaza gérées par l’ONU ont rouvert samedi pour la première fois depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu qui a mis fin à trois semaines d’offensive israélienne contre le Hamas.
200.000 enfants fréquent les 221 écoles du territoire administrées par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Beaucoup ont été utilisées comme refuge par des dizaines de milliers de Palestiniens pendant l’offensive israélienne qui s’est achevée dimanche dernier. Des bombardements avaient touché et fait des victimes dans trois écoles, ainsi que dans le principal complexe de l’UNRWA, le plus meurtrier ayant fait plus de 40 morts le 6 janvier dans une école de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. L’offensive israélienne a fait au total 1.330 morts, dont 437 enfants, selon les services médicaux du territoire palestinien.
AFP