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"Nous ne pouvons permettre sous aucun prétexte que la Syrie soit divisée et si nous constatons le moindre risque nous prendrons rapidement les mesures nécessaires", a déclaré le chef de l'Etat ajoutant: "Nous en avons les moyens".
Cette mise en garde s'adresse aux combattants kurdes, et surtout aux Etats-Unis qui soutiennent les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui furent à la pointe de la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique.
"Il n'y a pas de place pour la terreur et ceux qui soutiennent le terrorisme seront enterrés avec leurs armes", a martelé le président turc.
"Si le risque se précise, nous pouvons intervenir soudainement, en une nuit", a-t-il menacé en reprenant l'une de ses formules récurrentes. "Nous en avons la capacité".
Des combats qui ont fait au moins 100 morts au cours du weekend opposent des factions proturques aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG), épine dorsale des FDS. Ankara les considère comme une extension du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée depuis les années 80 et classé par la Turquie et ses alliés occidentaux, comme mouvement terroriste.
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan avait estimé un peu plus tôt que "l'élimination du PKK/YPG n'est qu'une question de temps", évoquant la possibilité que le mouvement rejoigne le gouvernement syrien et dépose les armes.
Mais, a-t-il prévenu, "si (les Occidentaux) ont des objectifs divergents, en se servant de l'EI comme prétexte pour renforcer le PKK, ça ne se produira pas".