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Deux Américains, dont un civil, ont été tués par l’explosion d’une bombe au passage de leur convoi, sur une route près de la base aérienne de Bagram, au nord de Kaboul, apprend-on de source autorisée.
De source policière afghane, on avait initialement évoqué un attentat suicide, avant de préciser qu’il s’agissait en fait d’une bombe placée en bordure de route.
Un porte-parole de l’armée américaine a confirmé les faits et indiqué qu’un soldat américain ainsi qu’un civil travaillant pour l’armée avaient été tués.
Bagram est la principale base de l’armée américaine en Afghanistan.
Par ailleurs, huit civils ont été tués mardi dans une offensive aérienne de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ayant visé la veille des insurgés, a annoncé hier l’Otan.
Selon la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan, la frappe aérienne a ciblé le district de Nawa, au sud de Lashkar Gah, dans la province du Helmand (sud). «L’incident s’est produit lorsqu’une patrouille de l’Isaf a été attaquée» mardi matin par «environ 25 insurgés», explique le communiqué.
«Se trouvant en difficultés, les soldats de l’Isaf ont demandé un soutien aérien. Un avion a aidé les soldats en larguant une bombe qui a mis fin aux combats», tuant également les huit civils, ajoute l’Isaf.
Quant au président afghan Hamid Karzaï, il a visité mardi la ville de Farah dans le district de Bala Buluk en Afghanistan (sud-ouest), où 140 civils, dont des enfants, avaient été tués au début du mois dans des raids américains contre les insurgés talibans, ont indiqué les autorités locales.
«Le président est arrivé dans un avion militaire avec l’ambassadeur américain. Ils se sont rendus à la grande mosquée de la ville où étaient rassemblés des milliers d’habitants», a indiqué le porte-parole du gouvernorat provincial Farid Ahmad Ayoubi.
Le président Afghan a déclaré à la foule que «son gouvernement faisait de son mieux pour persuader les troupes américaines et de l’Otan d’arrêter les raids aériens, qui en général tuent plus de civils que d’insurgés».
«Nous continuerons à insister auprès d’eux jusqu’à ce qu’ils arrêtent de bombarder nos villages», a-t-il ajouté.
Une semaine après les frappes à Bala Buluk, qui avaient fait réagir jusqu’au président américain Barack Obama, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait annoncé le remplacement du commandant des forces américaines en Afghanistan, rappelle-t-on.
Il convient également de rappeler que les morts causées par la frappe aérienne qui a ciblé le district de Nawa surviennent après une longue série de bavures dues aux frappes aériennes, qui tuent surtout des civils et dont l’utilisation sur le théâtre des opérations en Afghanistan est de plus en plus contestée.
Hier, l’armée américaine a reconnu, selon des résultats d’enquête partiels, que «20 à 30 civils», ainsi que «60 à 65 insurgés», avaient été tués dans ces bombardements.
C’est la première fois que l’armée américaine donne une estimation chiffrée du nombre de victimes à Bala Buluk.
Une enquête ordonnée par le président afghan Hamid Karzaï, rendue publique en fin de semaine dernière, avait conclu que 140 civils, dont des enfants, avaient été tués dans les frappes aériennes américaines des 4 et 5 mai qui visaient des insurgés talibans, dans le district de Balak, situé dans la province de Farah (sud-ouest).
De source policière afghane, on avait initialement évoqué un attentat suicide, avant de préciser qu’il s’agissait en fait d’une bombe placée en bordure de route.
Un porte-parole de l’armée américaine a confirmé les faits et indiqué qu’un soldat américain ainsi qu’un civil travaillant pour l’armée avaient été tués.
Bagram est la principale base de l’armée américaine en Afghanistan.
Par ailleurs, huit civils ont été tués mardi dans une offensive aérienne de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ayant visé la veille des insurgés, a annoncé hier l’Otan.
Selon la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan, la frappe aérienne a ciblé le district de Nawa, au sud de Lashkar Gah, dans la province du Helmand (sud). «L’incident s’est produit lorsqu’une patrouille de l’Isaf a été attaquée» mardi matin par «environ 25 insurgés», explique le communiqué.
«Se trouvant en difficultés, les soldats de l’Isaf ont demandé un soutien aérien. Un avion a aidé les soldats en larguant une bombe qui a mis fin aux combats», tuant également les huit civils, ajoute l’Isaf.
Quant au président afghan Hamid Karzaï, il a visité mardi la ville de Farah dans le district de Bala Buluk en Afghanistan (sud-ouest), où 140 civils, dont des enfants, avaient été tués au début du mois dans des raids américains contre les insurgés talibans, ont indiqué les autorités locales.
«Le président est arrivé dans un avion militaire avec l’ambassadeur américain. Ils se sont rendus à la grande mosquée de la ville où étaient rassemblés des milliers d’habitants», a indiqué le porte-parole du gouvernorat provincial Farid Ahmad Ayoubi.
Le président Afghan a déclaré à la foule que «son gouvernement faisait de son mieux pour persuader les troupes américaines et de l’Otan d’arrêter les raids aériens, qui en général tuent plus de civils que d’insurgés».
«Nous continuerons à insister auprès d’eux jusqu’à ce qu’ils arrêtent de bombarder nos villages», a-t-il ajouté.
Une semaine après les frappes à Bala Buluk, qui avaient fait réagir jusqu’au président américain Barack Obama, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait annoncé le remplacement du commandant des forces américaines en Afghanistan, rappelle-t-on.
Il convient également de rappeler que les morts causées par la frappe aérienne qui a ciblé le district de Nawa surviennent après une longue série de bavures dues aux frappes aériennes, qui tuent surtout des civils et dont l’utilisation sur le théâtre des opérations en Afghanistan est de plus en plus contestée.
Hier, l’armée américaine a reconnu, selon des résultats d’enquête partiels, que «20 à 30 civils», ainsi que «60 à 65 insurgés», avaient été tués dans ces bombardements.
C’est la première fois que l’armée américaine donne une estimation chiffrée du nombre de victimes à Bala Buluk.
Une enquête ordonnée par le président afghan Hamid Karzaï, rendue publique en fin de semaine dernière, avait conclu que 140 civils, dont des enfants, avaient été tués dans les frappes aériennes américaines des 4 et 5 mai qui visaient des insurgés talibans, dans le district de Balak, situé dans la province de Farah (sud-ouest).
