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En effet, selon des informations publiées par le site de FORSATIN, la famille Hamda Takiou, voulant éviter tout dérangement de la part des miliciens du Polisario et pour la tranquillité d’une maman malade, avait planté sa tente loin des camps de Tindouf, à plusieurs centaines de kilomètres, dans le lieu dit Mijik que la pluie avait bien arrosé et où le petit troupeau de chèvres de la famille pouvait paître à satiété. Toutefois, ce que la famille ignorait ou avait oublié, c’est qu’à proximité de Mijik, la milice du Polisario avait installé un camp. C’est donc à partir de là que le commando a investi la tente pour enlever la jeune femme, sa mère et sa tente après avoir mis hors d’état de nuire les frères et les différents membres de la famille qui avaient tenté de s’opposer aux envahisseurs.
En route vers Rabouni, les kidnappeurs s’étaient arrêtés, en plein désert mauritanien, à Zouerate à Zaâzaâiate où ils se sont débarrassés de la maman et de la tante pour poursuivre leur route vers Tindouf avec la jeune femme. Heureusement pour les deux femmes abandonnées, un berger se trouvant non loin de là les a aidées à contacter les membres de la famille restés dans les camps de Tindouf pour les avertir du mauvais traitement qu’elles avaient subi et du kidnapping de la jeune femme qui pourrait être expulsée vers l’Espagne. Cette situation rappelle le cas similaire de la jeune femme Mahjouba qui avait, elle aussi, été enlevée à sa famille biologique pour être restituée à sa famille adoptive après des menaces de la société civile espagnole de suspendre toutes les opérations humanitaires si la femme n’est pas renvoyée en Espagne. Cette affaire, on s’en souvient, avait pendant plusieurs semaines fait la une de la presse ibérique.
Rappelons que Maâlouma était venue, en décembre dernier en compagnie de son père adoptif, José Morales Ortega qui était reparti en Espagne sans la jeune femme. Une fois chez lui, il a saisi la presse. Thèse confirmée par le rapport de l’ONG Human Right Watch qui avait considéré que la jeune femme, étant adulte, était libre de choisir son lieu de résidence.
Mais la direction du Polisario sous la pressions de la presse, de la société civile et surtout craignent les menaces de suspension des aides, décida de kidnapper et de renvoyer la jeune femme dans sa famille adoptive. Opération que cette direction avait déjà pratiquée dans le cas de l’autre jeune sahraouie, Mahjouba qu’elle avait kidnappée et renvoyée en Espagne pour satisfaire les donateurs espagnols quitte à malmener les pauvres familles des camps victimes de ce marchandage abject auquel les soumet, par cupidité la direction du Polisario.