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Le personnel des CHU du Royaume qui travaille dans des conditions de plus en plus intolérables, a décidé de répondre à l’appel des bureaux locaux des CHU, affiliés à la FDT, de débrayer aujourd’hui, pour protester contre le mutisme du département de tutelle et instaurer un dialogue responsable et sérieux en vue de trouver des solutions aux points soumis sur la table des négociations.
Le bras de fer continue donc de plus belle entre les CHU et le ministère de la Santé qui persiste à faire la sourde oreille à leur cahier revendicatif.
Les revendications du personnel des CHU, réitérées depuis quelque temps déjà, portent sur la nécessité de revoir les lois organisant les Centres hospitaliers, la régularisation de la situation matérielle et administrative des fonctionnaires titulaires d’une licence, de revoir à la hausse l’indemnisation d’astreinte, d’engager un dialogue avec les CHU et l’Institut Pasteur à l’instar des commissions créées dans le cadre du dialogue social entre le département de tutelle et les syndicats sectoriels, etc. Dans son communiqué, le Syndicat national de la santé publique insiste également sur la représentativité de l’ensemble des catégories au sein du Conseil d’administration, la généralisation de l’application des décrets émanant du ministère dans les 4 CHU et sur le transfert des cotisations des employés dépendant des budgets autonomes et celles des adhérents au Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR) à la Caisse marocaine des retraites, et ce à l’instar du CHU Ibn Sina.
Pour leur part, les ingénieurs marocains affiliés à l’UNIM feront relâche demain 17 mars et tiendront un sit-in devant le siège du Parlement à partir de 11h. Cette décision a été prise par la commission administrative de l’Union lors de sa réunion extraordinaire tenue le 5 mars.
A l’issue de cette réunion, un nouvel agenda de grèves et de lutte a été établi, souligne un communiqué de l’UNIM. Ainsi, outre la grève de demain, les ingénieurs débrayeront les 31 mars et 12 avril, deux actions qui seront accompagnées de sit-in devant le Parlement. Après avoir constaté le mutisme du gouvernement qui continue à ignorer les revendications justes et légitimes des milliers d’ingénieurs du public et du privé, l’UNIM condamne, via un communiqué, la position du gouvernement qui s’obstine à répondre aux doléances légitimes des ingénieurs et réitère sa demande pour l’ouverture d’un dialogue sérieux et responsable avec son bureau national.
Sur décision de la commission administrative, le VIIème Congrès de l’UNIM, se tiendra les 24, 25 et 26 juin prochain.