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Test antigénique et quarantaine
Selon l’Office national des aéroports (ONDA), un nouveau protocole sanitaire est entré en vigueur le 5 mai.En conséquence, les passagers en provenance d'AbuDhabi et deDubaï (Emirats arabes unis), de Doha (Qatar) et de Manama (Bahreïn) auront non seulement à satisfaire un test PCR négatif avant de décoller, mais aussi passer un contrôlemédical et un test de dépistage rapide à l'arrivée.En cas de test positif à l'atterrissage surle sol national, le passager en question sera soumis à une quarantaine dans un hôpital désigné”, précise l’ONDA. Cette modification du protocole sanitaire soulève plusieurs interrogations.D’abord,si isolementil y a après un test positif, qui paiera la facture de la quarantaine ? Ensuite, le coût des tests antigéniquessera-t-il inclus dans le prix des billets d’avion ? Pour rappel, le test rapide antigénique (TRA) est officiellement utilisé par les autorités sanitaires marocaines dans le cadre de la stratégie nationale de riposte et de gestion de l’épidémie. Utiles pour la détection des cas de charge virale élevée, et à même de réduire de manière considérable la propagation du virus (voir notre édition du vendredi 23 avril), les TRA promettent des résultats en seulement quinze à vingt minutes et non plus deux jours, comme c’est le cas des tests PCR. Cependant, ilssont moins sensibles que les PCR. D’où l'intérêt de combiner les deux.
L’ajout d’un test antigénique et la menace d’une quarantaine en cas de test positif, ne sont pas de nature à effrayer les voyageurs concernés. Et pour cause, lesEmirats arabes unis, le Qatar et Bahreïn font partie des pays les plus avancés dans le monde en matière de vaccination. Les UAE (2ème) sont sur le podium du classement des doses administrées par 100 habitants. Le Bahreïn n’est pas loin derrière (4ème), tout comme leQatar (8ème). Et dans quelques mois, il est fort probable que les tests PCR fassent place nette au certificat vaccinal et autre passeport vaccinal dans les protocoles sanitaires au Maroc et ailleurs.
L’UE entrouvre ses portes
En Europe, l’idée fait son chemin. Lundi dernier, la Commission européenne a proposé d’élargirla liste des ressortissants étrangers autorisés à séjourner dans l’UE aux voyageurs ayant reçu un vaccin dont la procédure d’enregistrement pour une utilisation d’urgence est achevée auprès de l’OMS. 4.326.873 Marocains ont pour le moment reçu deux doses de vaccin anti-Covid.Ilssont donc directement concernés par cette proposition. Par ailleurs, ladite commission a également émis l’idée de relever le seuil relatif au nombre de nouveaux cas de Covid-19 utilisé pour établir une liste de pays et à partir desquels tous les voyages devraient être autorisés, de 25 à 100 cas pour 100.000 personnes. Là encore, une bonne nouvelle pour les citoyennes et citoyens marocains puisque l’incidence dans le pays est de 1 cas par 100.000 habitants. Mais cette seconde proposition n’est pas de nature à durer. Le passeport vaccinalrisque d'être indispensable dans peu de temps.
L’Espagne plaide pour "le certificat numérique vert"
De l’autre côté de la Méditerranée, la ministre espagnole de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, a assuré que le gouvernement ibérique ambitionne d'être pionnier dansle lancement d’un “certificat numérique vert". Un document qui fera à la fois office de certificat de vaccination, mais il listera également touteslesinformationssanitairesliées à la Covid-19. Avec pour objectif de relancer un secteur touristique en souffrance. Reyes Maroto entend ainsi promouvoir l’Espagne comme une destination "sûre".Nul doute que la formule va faire des émules principalement au sein des pays du Sud de l’Europe dont l’économie est dépendante du tourisme.