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Un porte-parole d’Areva à Niamey confirmé une information du site internet du Monde, précisant que deux employés de sa société faisaient partie du groupe enlevé dans le nord du pays.
«Ils ont été enlevés très tôt ce matin dans la ville d’Arlit», a-t-il dit par téléphone. Les trois autres Français enlevés sont selon lui des employés de Sogea-Satom.
Selon un porte-parole de Vinci à Paris, il s’agirait en fait de cinq salariés Sogea-Satom qui travaillaient tous sur un chantier pour le compte d’Areva.
L’Elysée a renvoyé vers le ministère des Affaires étrangères, où l’on a dit vérifier cette information.
«Nous avons reçu une information sur un possible enlèvement d’un groupe de personnes dont des Français au Niger. Nous mettons tout en œuvre pour obtenir confirmation de cette information», a dit le porte-parole du Quai d’Orsay.
Le groupe nucléaire avait déclaré fin juillet limiter au strict nécessaire les déplacements de son personnel au Niger, où avait été enlevé en avril dernier Michel Germaneau, un otage français dont l’organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a annoncé l’exécution fin juillet.
Areva, qui emploie 2.500 personnes dans le Niger, dont 50 expatriés, pour l’essentiel des Français, exploite deux mines d’uranium dans le nord du pays, une région particulièrement instable en raison de la porosité de ses frontières avec l’Algérie et le Mali.
Le Niger dispose d’importantes ressources d’uranium, un combustible stratégique pour l’industrie nucléaire.
En juin 2008, quatre salariés d’Areva avaient été enlevés quelques jours par des insurgés dans la région avant d’être relâchés en bonne santé.
Areva a mis en place depuis plusieurs années des mesures de protection de son personnel au Niger, en créant notamment des zones sécurisées en dehors desquelles tout déplacement est strictement encadré.