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Nasri orchestre la démonstration d’Arsenal

Jeudi 11 Mars 2010

Un Samir Nasri de gala a orchestré la démonstration collective d’Arsenal qui a fait exploser le FC Porto (5-0, défaite 1-2 à l’aller) pour se qualifier pour ses troisièmes quarts de finale consécutifs de Ligue des Champions, mardi à Londres.
Depuis 1979, Arsenal n’avait jamais surmonté une défaite dans la première manche d’un duel européen. Martyrisé, étouffé, Porto n’avait pas les moyens de faire perdurer la tradition.
L’absence du métronome Gunner, Cesc Fabregas, avait pu faire espérer les Portugais. Mais Arsenal peut se passer d’un élément de son dispositif, aussi talentueux soit-il, tant sa maîtrise collective est impressionnante.
Surtout quand elle dispose de joueurs comme les milieux offensifs Andreï Arshavin ou Nasri, qui a confirmé son retour en forme avec une prestation de très haut vol dans l’axe.
Le Français a tout fait aux Portugais: une activité incessante, une vision du jeu hors-norme, une passe quasi-décisive dans la profondeur pour Arshavin sur laquelle le tacle de Fucile n’était salvateur que le temps de voir le Danois Nicklas Bendtner se précipiter pour son second but de la première période (25, 2-0).
Triplé de Bendtner. Et enfin, “last but not least”, un but fantastique quand il partait de la ligne de touche à droite pour éliminer trois défenseurs dans la surface et tromper Helton d’un tir croisé dans un angle fermé, mettant ainsi un terme au suspense (63, 3-0).
Si l’on ajoute à ce bilan un sauvetage sur la ligne pour repousser une tête de Cristian Rodriguez quand Porto rêvait encore (61), Nasri méritait les vivats qui ont accompagné sa sortie (72). S’il continue à ce niveau, l’équipe de France pourrait de nouveau lui ouvrir ses portes.
Le danger est venu de la gauche, de la droite, du centre, des centres de Gaël Clichy, de ceux de Bacary Sagna, des combinaisons illisibles Nasri-Rosicky, ou des dribbles de feu follet d’Arshavin qui ont offert sur un plateau son premier but à Bendtner (10, 1-0).
Le Russe se faisait pardonner son raté sur une offrande en retrait de Nasri (34), en menant le contre conclu par Emmanuel Eboué pour poursuivre la curée (66, 4-0). Une faute de Fucile sur Eboué permettait à Bendtner d’effacer sa maladresse récente en championnat en réussissant un triplé sur penalty (90+1, 5-0).
Certes Falcao aurait pu marquer en pivot (54). Mais Porto n’avait pas les moyens de refaire son coup de Manchester en 2004, quand il s’était qualifié grâce à un nul à Old Trafford (1-1, aller: 2-1) avant d’être sacré. A cette exception près, les Anglais ne lui ont jamais réussi. Cette tradition-là perdure.

Libé

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