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![«Nash», une cirrhose due à une surconsommation de sucre «Nash», une cirrhose due à une surconsommation de sucre](https://www.libe.ma/photo/art/default/7959191-12374400.jpg?v=1435498994)
Baptisée « Nash » (Non alcoholic steato hepatitis, stéato-hépatite non alcoolique en français), cette nouvelle forme de cirrhose affole de plus en plus le monde de la santé au point qu’un premier symposium franco-américain a été consacré à cette la maladie, jeudi et vendredi, à l’Institut Pasteur à Paris. Il faut dire que les projections ne sont pas non plus encourageantes. Des chercheurs indiquent que 50 % de la population pourrait souffrir de la maladie dans les quinze prochaines années.
Les praticiens ne devaient pas être les seuls à s’en inquiéter. Et pour cause, cette forme très spéciale de cirrhose pourrait bien faire bondir de nombreux consommateurs d’aliments à forte concentration de sucre.
En effet, selon les premières observations sur cette pathologie, elle proviendrait des boissons fortement chargées en sucre et serait en train de gagner du terrain chez une population de plus en plus sujette à l’obésité.
Habituellement associée à un alcoolisme chronique ou à une hépatite protéiforme, la cirrhose peut désormais ainsi s’attraper sans avoir pris une goutte d'alcool.
Le site 20Minutes rapporte que des chercheurs de la TuftsUniversity de Boston (Etats-Unis) se sont aperçus que les plus gros consommateurs de boissons sucrées avaient 55 % plus de risques d’être touchés par « Nash ». Cela sans que leur âge, leur sexe, leur indice de masse corporelle (IMC) ou leur mode de vie n’influencent ces résultats. Selon la même étude, 30 % de la population américaine serait touchée par le syndrome du « foie gras », qui peut également évoluer en cancer hépatique lorsqu’il se transforme en cirrhose. Rien de réjouissant.
D’après les praticiens de part et d’autre de l’Atlantique, « Nash » s’installerait peu à peu sur le continent européen. Mais, c’est surtout sur le continent américain, notamment aux Etats-Unis et en Amérique centrale, que ce nouveau type de cirrhose sévirait le plus. Ce qui explique, entre autres, la tenue récente du symposium franco-américain sur cette épidémie.
Mais que d’autres continents ne se réjouissent pas trop vite. « Nash traverse les frontières et dans le monde, alors que le nombre de cas aurait déjà doublé entre 1988 et 2013, les chercheurs estiment que 50 % de la population pourrait souffrir de la maladie d’ici 2030. Et pour le moment, selon les médecins réunis à Paris», peut-on lire sur 20Minutes.
En attendant de trouver une parade contre cette pathologie, qui ne dispose pour le moment d’aucun traitement spécifique, il faut se rendre à l’évidence que « cette maladie se joint à celles généralement attribuées à une consommation trop importante de sucre ou de graisses saturées, le diabète et l'obésité notamment », fait observer le site Metronews.