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Libé : Le polisario a célébré en fanfare le 50e anniversaire de sa supposée création. Dans quel contexte intervient cette célébration?
Naoufal Bouamri : Le polisario d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l'organisation qui s'était constituée au début des années 70 par El Ouali Mustapha Sayed pour libérer le Sahara de l’occupation espagnole. Le polisario s’est converti peu après, avec l’appui tout d’abord de la Libye de Mouammar Kadhafi et puis de l’Algérie de Boumédiène, en un outil utilisé par les militaires algériens justement pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc.
Pour cela, cette organisation séparatiste n’a rien à voir ni de près ni de loin avec la population sahraouie ni avec le Sahara marocain. Elle s’est transformée au fil du temps en simple marionnette de l'armée algérienne pour servir l’agenda, voire la politique hostile de l’Algérie envers le Royaume du Maroc.
Cette organisation séparatiste ne court-elle pas derrière une chimère en cherchant à entretenir une illusion qui ne trompe personne surtout à la lumière des nombreuses et successives victoires diplomatiques du Maroc?
En se référant à ses derniers congrès boycottés par la population des camps de Tindouf, le polisario s'est transformé en une organisation de milices, une organisation paramilitaire qui se livre à tous les trafics illicites et n’hésite pas à utiliser la répression contre la population séquestrée à Tindouf.
Le projet censé être politique du polisario est plus que jamais dans le lac depuis l'adoption par les Nations unies de la solution proposée par le Maroc, à savoir l'initiative d'autonomie. Cette organisation séparatiste se trouve aujourd’hui dans une voie sans issue. Elle ne peut ni reprendre les armes contre le Maroc, ni se libérer de l'emprise des militaires algériens pour entamer des discussions sérieuses sur la base de l'initiative d’autonomie.
« Ce projet séparatiste » n’est en fait qu’un outil à travers lequel les dirigeants du polisario et les généraux du régime algérien se sont enrichis au détriment de la détresse de la population séquestrée
Il est vraiment difficile de parler de projet pour cette organisation qui a faussé, sous l’instigation notamment du régime algérien, le projet initial du polisario qui visait à libérer le Sahara marocain de la colonisation espagnole.
Le polisario et sa direction militaire liée aux généraux algériens sont devenus des vassaux qui volent l'aide humanitaire et la revendent pour le compte de militaires algériens gradés, qui ne leur laissent que des miettes. Pis encore, le polisario s'adonne au trafic d'armes et de drogues...et s’est converti en milices travaillant à l'étouffement des camps et de leurs habitants.
Propos recueillis par Mourad Tabet
Naoufal Bouamri : Le polisario d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l'organisation qui s'était constituée au début des années 70 par El Ouali Mustapha Sayed pour libérer le Sahara de l’occupation espagnole. Le polisario s’est converti peu après, avec l’appui tout d’abord de la Libye de Mouammar Kadhafi et puis de l’Algérie de Boumédiène, en un outil utilisé par les militaires algériens justement pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc.
Pour cela, cette organisation séparatiste n’a rien à voir ni de près ni de loin avec la population sahraouie ni avec le Sahara marocain. Elle s’est transformée au fil du temps en simple marionnette de l'armée algérienne pour servir l’agenda, voire la politique hostile de l’Algérie envers le Royaume du Maroc.
Cette organisation séparatiste ne court-elle pas derrière une chimère en cherchant à entretenir une illusion qui ne trompe personne surtout à la lumière des nombreuses et successives victoires diplomatiques du Maroc?
En se référant à ses derniers congrès boycottés par la population des camps de Tindouf, le polisario s'est transformé en une organisation de milices, une organisation paramilitaire qui se livre à tous les trafics illicites et n’hésite pas à utiliser la répression contre la population séquestrée à Tindouf.
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