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Humble, discrète, toujours à l'écoute, la Marocaine préfère l'ombre de l'action aux feux de la rampe. Allergique à l'injustice, à la misère humaine, elle n'a pas attendu le développement actuel de l'action associative pour s'y embarquer.
''A l'époque où nous avions décidé de créer notre structure associative, l'action n'était portée que par l'énergie et les sacrifices de quelques femmes'', confie à la MAP, la présidente de l'Association Dar El Ward (la maison des roses).
De fil en aiguille, le champ d'action de l'association s'est élargi. Il ne s'agissait pas uniquement d'organiser des ateliers ou d'ouvrir des espaces de discussion au sein de l'association, mais de faire sortir les femmes de leur petit cocon familial pour voir le monde, leur nouveau monde.
Aujourd'hui, Najat et ses compagnons d'aventure tentent de répondre, souvent dans l'urgence, à l'un ou l'autre cas social, à accompagner les gens dans la résolution de leurs problèmes du quotidien, qu'il s'agisse de maladie, de décrochage scolaire, de recherche d'emploi ou des procédures administratives. ''Nous essayons dans la mesure de nos moyens d'aider les gens à se relever, de traduire en quelque sorte l'approche de proximité prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI'', assure la Belgo-Marocaine qui aide aussi certains jeunes déracinés à retrouver confiance en soi, reprendre goût à la vie.
Elle contribue également au montage de projets et à la recherche de financements. ''D'un petit projet humanitaire consistant en l'achat de médicaments qui ne sont pas commercialisés au Maroc, le forage d'un puits, ou un grand projet de développement, nous n'hésitons pas à mettre la main à la pâte'', dit-elle.
Najat Saadoune organise des voyages culturels, notamment aux provinces du Sud du Royaume, pour des jeunes marocains Belges de souche afin d’entretenir le lien avec le Maroc et donner des éléments permettant de comprendre le différend autour du Sahara marocain.