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Le Mouvement du 20 février lancé par mimétisme par des jeunes Marocains après les soulèvements de Tunisie et d’Egypte (les réseaux sociaux jouant un rôle prépondérant) a été vite débordé par des extrémistes jusque-là antinomiques. Islamistes et gauchistes radicaux qui se livraient à des affrontements meurtriers sur les campus universitaires ont su taire pour l’occasion leurs différends et profiter de la juvénilité, voire de l’innocence des précurseurs de cette démarche bénéficiant d’emblée de l’empathie d’une frange importante de la population, pour lancer une OPA sur le mouvement.
Ce fut là une belle opportunité pour les extrémistes de tout bord de se cacher sous la bannière du Mouvement du 20 février pour sortir au grand jour dans la rue et porter donc publiquement leurs messages et autres slogans.
Devenus les obligés des extrémistes qui leur apportaient la logistique nécessaire pour leurs marches protestataires, les dotant de banderoles et mots d’ordre, notamment, les initiateurs du Mouvement du 20 février vont vite perdre le contrôle de leur manœuvre. Ils deviennent prisonniers d’une alliance imposée, et du coup, le faire-valoir de groupuscules qui veulent en découdre avec l’Etat puisqu’ils ont leurs propres agendas et donc leur projet souvent nihiliste.
C’est pourquoi le mouvement a déserté les grandes places où les protestataires pouvaient se livrer à leur exercice sans être dérangés par les forces de l’ordre pour rejoindre les quartiers populaires et enrôler les habitants et les exciter, utilisant des mots d’ordre accrocheurs, au risque de provoquer des affrontements voire des destructions. Les casseurs et autres fauteurs de troubles trouvent là une occasion pour se livrer à leur besogne favorite.
C’est pourquoi beaucoup de citoyens appréhendant les dangers auxquels ils peuvent s’exposer, se sont dépêchés de demander aux manifestants d’aller voir ailleurs !
A quel jeu jouent ces extrémistes de tout bord? Ont-ils une once de patriotisme pour épargner à leur pays, qui a vécu jusqu’ici dans un climat de sérénité, les soubresauts de la crise qui secoue le monde? Voudraient-ils que le Maroc perde sa situation exceptionnelle de pays stable dans une région en ébullition?
Ceux et celles qui pensent ainsi sont en fait les ennemis de leur propre pays. Heureusement, la grande masse des Marocains, ceux qu’on appelle la majorité silencieuse, sera là pour faire avorter leur projet funeste !