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Tout s'est joué dans la dernière minute contre l'Australie, et même dans les cinq dernières secondes. La France avait un point de retard et, pendant un temps mort, Vincent Collet avait mis en place un système pour Nando De Colo. Mais Andrew Albicy, pourtant très bon jusque-là, a envoyé le ballon sur l'intenable meneur australien Patty Mills. "Il aurait au moins fallu avoir un tir. On n'avait qu'un point de retard et le match était tellement fou que si la balle était arrivée à destination j'aurais vu Nando (De Colo) capable de faire la décision", a regretté Collet, moins sévère que ses joueurs sur la performance des Bleus. "En défense, en première mi-temps, on a été un peu bercé par la douce musique de l'attaque. On a rectifié le tir mais c'est devenu vraiment fou. Je n'en veux pas à mes joueurs, je les ai même félicités pour ce très grand match. Je leur ai demandé de ne pas baisser la tête dans le vestiaire", a-t-il dit.
Les Bleus n'ont pas réussi à stopper le virevoltant meneur des San Antonio Spurs Patty Mills, auteur de 30 points, et ils ont été surpris par les tirs lointains du pivot Aron Baynes, un des cinq joueurs australiens évoluant en NBA (5 sur 6 à trois points, 21 points au total). Les Français vont devoir faire un long déplacement vers Dongguan pour aller défier les Etats-Unis, qui eux sont déjà dans le sud de la Chine, à Shenzhen, tout près du lieu du match de mercredi. Mais l'espoir n'est pas éteint. "C'est dur parce qu'on n'aime pas perdre, mais on n'est pas mort", a lancé Batum.