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Une passion ardente pour le sport, une bonne condition physique et des techniques de combat très bien maîtrisées ont fait du Marocain Mohsin Attaf un judoka des plus redoutés sur les tatamis dans la catégorie -100 kg aussi bien en Malaisie, son pays de résidence, qu'ailleurs.
Le champion marocain, qui compte à son actif plusieurs titres internationaux, s’est intéressé depuis son plus jeune âge à l’univers des arts martiaux, en étant inspiré par son père, Abdelkader Attaf, un célèbre arbitre national et africain du judo qui détient une ceinture noire 4ème dan (grade) dans la même discipline sportive.
"Parce qu'on a tous un père exceptionnel, le mien était mon idole! Je voyais en lui un vrai héros! En plus de son rôle de chef de famille qu’il a su remplir avec grand succès, son amour inconditionnel pour le sport et plus précisément pour le judo a été ma source de motivation. Je me sentirai toujours redevable envers lui!", a confié Mohsin Attaf dans un entretien accordé à la MAP.
Le judoka marocain a affirmé également être, durant son enfance, un grand fan de Bruce Lee et Jackie Chan, se rappelant les longues heures qu’il passait scotché devant leurs films d’actions diffusés à l’époque sur des cassettes vidéos, sans jamais se lasser.
"Parmi les différents arts martiaux et sports de combat, j’avais un penchant pour le judo malgré mes débuts en karaté", a poursuivi le natif de Kénitra, précisant que cette discipline offre une parfaite maîtrise des techniques d’autodéfense, en se basant aussi bien sur la condition physique que sur l'esprit du combattant.
"Sans hésitation, j’ai opté pour le judo car c’est un sport complet qui, en plus de la technique, intègre l’aspect artistique et le code moral", a expliqué le judoka basé à Kuala Lumpur depuis plus de sept ans, ajoutant que son frère cadet, Safouane Attaf, qui avait choisi la même discipline sportive, a été sacré champion du Maroc et d’Afrique en judo durant plusieurs années, de la catégorie (-81 kg).
"Au moment où mon frère Safouane a décidé de poursuivre sa carrière sportive au Maroc, j’ai fait le choix de vivre l’aventure de l’expatriation depuis le continent asiatique, le berceau des arts martiaux, plus précisément en Malaisie", a confié Mohsin, en exprimant sa profonde reconnaissance à ses entraîneurs japonais, Takahashi Masanori et Junji Kashiwagi, ainsi qu’à ses coachs brésiliens, Rubens Carlos De Oliveira et Aparecido Koji Sato spécialisés en jiu-jitsu brésilien.
L’amateur des sports de combat, qui passait au quotidien jusqu’à quatre heures d’entraînements intenses à la salle du sport, n’a pas tardé à récolter les fruits de ses efforts. Plusieurs prix ont été ainsi remportés par le champion marocain, dont le tout récent qui remonte à décembre 2019, est une médaille d'or au "Borneo open judo championship", organisé à Sandakan, une ville de l'Etat de Sabah, en Malaisie. Le judoka marocain avait signé trois victoires par "ippon" face à deux adversaires de nationalité chinoise et un troisième de Brunei.
En revenant tout juste d’une blessure au niveau du poignet droit, Mohsin Attaf, a décroché dimanche dernier la médaille d'argent au "Kuala Lumpur BJJ International Open" (jiu-jitsu brésilien), organisé pour la première fois dans la capitale malaisienne.
Le fan de la légende vivante du judo au Japon, Kōsei Inoue, compte également en son actif une ceinture de champion de grappling (catégorie libre), qu’il a su bien conserver depuis 2017.
"Je suis fier de cet exploit sachant que cet art martial requiert une bonne maîtrise des techniques de contrôle, projection, immobilisation, ou encore la soumission de l’adversaire dans un combat debout ou au sol, à mains nues", a-t-il expliqué, notant que son penchant pour le judo ne l’a pas empêché de pratiquer d’autres arts martiaux, notamment le grappling, le jiu-jitsu brésilien et la lutte gréco-romaine, ce qui lui a permis d’acquérir des techniques additionnelles en judo.
S’agissant de son rêve de fin de carrière, le judoka de 43 ans a confié à la MAP son souhait de prendre part au Championnat mondial de judo Masters en défendant les couleurs nationales, avant de se consacrer entièrement au jiu-jitsu brésilien et entamer par la suite une carrière d'entraîneur. "J'espère créer mon propre club pour former de futurs champions du monde en jiu-jitsu brésilien. Je suis disposé à partager, en tant qu'entraîneur, ma large expérience avec la jeunesse sportive marocaine", a-t-il soutenu, précisant que seuls des coachs brésiliens ou des entraîneurs encadrés par des brésiliens peuvent introduire cet art martial au Maroc.
Il a, toutefois, déploré la non intégration des arts martiaux dans les activités para-scolaires au Maroc, précisant que ces sports éduquent les esprits et renforcent le sens de la discipline, du respect et de l’assiduité chez les étudiants.
Connu par sa férocité sur les tatamis, le père de Samah (14 ans) et d’Omar (7 ans) cache derrière une silhouette musclée, un être respectueux et discipliné considéré comme un bon exemple de la personne assidue et consciencieuse au sein de sa petite famille et ses proches.
Mohsin Attaf a, par ailleurs, tenu, à rendre un vibrant hommage à sa conjointe, Heather Lawton, qui l’a soutenu à tous les niveaux.
"Elle est à la fois ma confidente, mon sponsor et ma petite fédération. Grâce à son soutien inconditionnel, j’ai pu surmonter les obstacles et aller de l’avant dans ma carrière de sportif", a souligné le champion marocain.
Pris dans une virée nostalgique, le judoka s’est également rappelé sa défunte mère, Fatima Belhaj, qui avait décroché, dans les années 90, le titre de la meilleure supportrice décerné par la Fédération Royale marocaine de judo et arts martiaux.
"Mon frère et moi, nous avions la chance d’avoir une mère pareille ! Elle nous a accompagnés dans nos différents voyages et déplacements. Elle était et restera toujours omniprésente! Notre défunte mère nous a tout donné sans rien nous demander en contrepartie", a révélé un Mohsin ému, concluant sur un ton serein "que leur réussite était la sienne!".
Le champion marocain, qui compte à son actif plusieurs titres internationaux, s’est intéressé depuis son plus jeune âge à l’univers des arts martiaux, en étant inspiré par son père, Abdelkader Attaf, un célèbre arbitre national et africain du judo qui détient une ceinture noire 4ème dan (grade) dans la même discipline sportive.
"Parce qu'on a tous un père exceptionnel, le mien était mon idole! Je voyais en lui un vrai héros! En plus de son rôle de chef de famille qu’il a su remplir avec grand succès, son amour inconditionnel pour le sport et plus précisément pour le judo a été ma source de motivation. Je me sentirai toujours redevable envers lui!", a confié Mohsin Attaf dans un entretien accordé à la MAP.
Le judoka marocain a affirmé également être, durant son enfance, un grand fan de Bruce Lee et Jackie Chan, se rappelant les longues heures qu’il passait scotché devant leurs films d’actions diffusés à l’époque sur des cassettes vidéos, sans jamais se lasser.
"Parmi les différents arts martiaux et sports de combat, j’avais un penchant pour le judo malgré mes débuts en karaté", a poursuivi le natif de Kénitra, précisant que cette discipline offre une parfaite maîtrise des techniques d’autodéfense, en se basant aussi bien sur la condition physique que sur l'esprit du combattant.
"Sans hésitation, j’ai opté pour le judo car c’est un sport complet qui, en plus de la technique, intègre l’aspect artistique et le code moral", a expliqué le judoka basé à Kuala Lumpur depuis plus de sept ans, ajoutant que son frère cadet, Safouane Attaf, qui avait choisi la même discipline sportive, a été sacré champion du Maroc et d’Afrique en judo durant plusieurs années, de la catégorie (-81 kg).
"Au moment où mon frère Safouane a décidé de poursuivre sa carrière sportive au Maroc, j’ai fait le choix de vivre l’aventure de l’expatriation depuis le continent asiatique, le berceau des arts martiaux, plus précisément en Malaisie", a confié Mohsin, en exprimant sa profonde reconnaissance à ses entraîneurs japonais, Takahashi Masanori et Junji Kashiwagi, ainsi qu’à ses coachs brésiliens, Rubens Carlos De Oliveira et Aparecido Koji Sato spécialisés en jiu-jitsu brésilien.
L’amateur des sports de combat, qui passait au quotidien jusqu’à quatre heures d’entraînements intenses à la salle du sport, n’a pas tardé à récolter les fruits de ses efforts. Plusieurs prix ont été ainsi remportés par le champion marocain, dont le tout récent qui remonte à décembre 2019, est une médaille d'or au "Borneo open judo championship", organisé à Sandakan, une ville de l'Etat de Sabah, en Malaisie. Le judoka marocain avait signé trois victoires par "ippon" face à deux adversaires de nationalité chinoise et un troisième de Brunei.
En revenant tout juste d’une blessure au niveau du poignet droit, Mohsin Attaf, a décroché dimanche dernier la médaille d'argent au "Kuala Lumpur BJJ International Open" (jiu-jitsu brésilien), organisé pour la première fois dans la capitale malaisienne.
Le fan de la légende vivante du judo au Japon, Kōsei Inoue, compte également en son actif une ceinture de champion de grappling (catégorie libre), qu’il a su bien conserver depuis 2017.
"Je suis fier de cet exploit sachant que cet art martial requiert une bonne maîtrise des techniques de contrôle, projection, immobilisation, ou encore la soumission de l’adversaire dans un combat debout ou au sol, à mains nues", a-t-il expliqué, notant que son penchant pour le judo ne l’a pas empêché de pratiquer d’autres arts martiaux, notamment le grappling, le jiu-jitsu brésilien et la lutte gréco-romaine, ce qui lui a permis d’acquérir des techniques additionnelles en judo.
S’agissant de son rêve de fin de carrière, le judoka de 43 ans a confié à la MAP son souhait de prendre part au Championnat mondial de judo Masters en défendant les couleurs nationales, avant de se consacrer entièrement au jiu-jitsu brésilien et entamer par la suite une carrière d'entraîneur. "J'espère créer mon propre club pour former de futurs champions du monde en jiu-jitsu brésilien. Je suis disposé à partager, en tant qu'entraîneur, ma large expérience avec la jeunesse sportive marocaine", a-t-il soutenu, précisant que seuls des coachs brésiliens ou des entraîneurs encadrés par des brésiliens peuvent introduire cet art martial au Maroc.
Il a, toutefois, déploré la non intégration des arts martiaux dans les activités para-scolaires au Maroc, précisant que ces sports éduquent les esprits et renforcent le sens de la discipline, du respect et de l’assiduité chez les étudiants.
Connu par sa férocité sur les tatamis, le père de Samah (14 ans) et d’Omar (7 ans) cache derrière une silhouette musclée, un être respectueux et discipliné considéré comme un bon exemple de la personne assidue et consciencieuse au sein de sa petite famille et ses proches.
Mohsin Attaf a, par ailleurs, tenu, à rendre un vibrant hommage à sa conjointe, Heather Lawton, qui l’a soutenu à tous les niveaux.
"Elle est à la fois ma confidente, mon sponsor et ma petite fédération. Grâce à son soutien inconditionnel, j’ai pu surmonter les obstacles et aller de l’avant dans ma carrière de sportif", a souligné le champion marocain.
Pris dans une virée nostalgique, le judoka s’est également rappelé sa défunte mère, Fatima Belhaj, qui avait décroché, dans les années 90, le titre de la meilleure supportrice décerné par la Fédération Royale marocaine de judo et arts martiaux.
"Mon frère et moi, nous avions la chance d’avoir une mère pareille ! Elle nous a accompagnés dans nos différents voyages et déplacements. Elle était et restera toujours omniprésente! Notre défunte mère nous a tout donné sans rien nous demander en contrepartie", a révélé un Mohsin ému, concluant sur un ton serein "que leur réussite était la sienne!".