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Agé à peine de 13 ans, l’enfant suivait ses études au collège Yacoub Mansour en 8ème année de l’enseignement fondamental. Assidu et très apprécié de ses professeurs et camardes, il vivait avec sa mère et sa sœur au quartier Nasr en l’absence du père qui travaille en Libye.
Cette affaire de suicide à la fleur de l’âge est survenue quelques jours seulement après un horrible meurtre fratricide qui a coûté la vie à une fillette. Les faits de ce drame remontent au vendredi 2 décembre. La victime, 13 ans, quitte comme d’habitude son collège et rentre chez elle au quartier Al Alia. Arrivée à la maison vers 18h30, la petite Oumiema n’a même pas le temps de poser son cartable lorsque son frère commence à l’insulter puis à la frapper.
La fillette, seule à la maison puisque sa mère travaille tard dans un café, est habituée aux agressions verbales, voire physiques de son frère mais elle ne pouvait pas imaginer qu’il va commettre l’irréparable en lui tranchant la gorge.
Selon une source policière, le meurtrier fratricide, 19 ans, est un toxicomane notoire qui vivait depuis deux années en situation de rue. Il ne réintégra le domicile parental, un appartement au cinquième étage dans le lotissement Yasmine, que depuis quelques semaines sous les supplications de sa mère qui voulait à tout prix le sauver de la dérive mais en vain.
L’auteur de ce crime innommable est toujours activement recherché par la police.