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Cette décision a été prise par Sajid après que la presse a publié, à l’instigation de Mustapha El Haya, des documents mettant en cause le maire dans une affaire concernant des irrégularités enregistrées dans le traitement de l’appel d’offres de la station de prétraitement de Sidi Bernoussi.
Contactées par «Libé», des sources bien informées ont confirmé que cette décision était prévisible, car les principaux partis de la coalition qui gère les affaires du Conseil de la ville (PAM, MP et RNI) réclamaient la révision du système de délégation de signature, surtout celle octroyée au PJD et concernant le secteur des infrastructures qui permet au parti islamiste de contrôler presque 70 % du budget de la ville.
Si la nouvelle décision de Mohamed Sajid contente les autres partis de la coalition, elle attise en même temps les tensions au sein du PJD à Casablanca et ravive les conflits et les rivalités entre «les faucons» et «les colombes» de ce parti. Selon les mêmes sources, certains dirigeants islamistes comme Abdelmalek El Kouhaili et Mohamed Maait se sont démarqués de leur collègue en avançant que le différend entre Mohamed Sajid et Mustapha El Haya n’engage pas le PJD. Et ces mêmes sources d’ajouter que les membres de ce parti pourraient sacrifier leur collègue sur l’autel de la présence du PJD dans les organes de décision du Conseil de la ville.
Les partis de la majorité au conseil devront se réunir prochainement pour se pencher sur la redistribution des délégations de signatures. Entre-temps, c’est le maire qui présidera aux destinées du secteur des infrastructures.
En avril dernier, les représentants de ces partis excepté le PJD s’étaient réunis pour évaluer la Charte d’honneur signée le 11 janvier 2012 et qui stipule, entre autres, la répartition des délégations de signatures entre les composantes de la majorité.