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![Mohamed Bastaoui : «J’évite surtout de tomber dans une certaine stéréotypie» Mohamed Bastaoui : «J’évite surtout de tomber dans une certaine stéréotypie»](https://www.libe.ma/photo/art/default/4613319-6905607.jpg?v=1344859812)
Ce comédien, à la chevelure bien fournie, a une capacité prodigieuse de se métamorphoser sur scène. C’est ce qui fait de lui l’un des acteurs phare de la scène artistique marocaine.
Libé: Est-ce qu’il vous arrive de voir certains épisodes de « Kolna Jirane », dont vous êtes l’un des principaux acteurs ?
Mohamed Bastaoui : Oui, bien sûr. Je les vois en famille, comme n’importe quel téléspectateur. J’essaie alors d’oublier que je suis comédien. Tout ce qui m’importe, dans cette situation, c’est de passer des moments agréables en suivant des scènes comiques, comme tout le monde.
Quels sont les échos qui vous parviennent à propos de cette sitcom ?
Vous savez, je deviens un peu casanier durant le mois de Ramadan. Je sors en fait rarement de chez moi et j’ai, à vrai dire, peu d’échos concernant cette sitcom.
Vous avez participé aussi bien à des sitcoms qu’à des séries télévisées. Qu’est-ce que vous préférez le plus ?
Il y a beaucoup de différences entre les deux. Disons même qu’il s’agit de deux genres distincts l’un de l’autre. En plus de «Kolna jirane» , j’ai participé à une série télévisée, «Lkhiyanin», où j’incarne le rôle du regretté Abdessalam Amir. Je ne sais pas si vous avez vu cette série, mais en tout cas la différence est nette entre les impératifs d’une sitcom et les obligations d’une série télé. D’autant plus que le personnage de Abdessalam Amir se prête particulièrement au jeu du comédien. Et puis le scénario est porté par une histoire riche en péripéties. Personnellement, j’ai été très heureux d’incarner ce personnage illustre, dont le nom restera à jamais gravé dans notre mémoire collective. D’ailleurs à chaque fois qu’un rôle fait appel à mes propres sensations, cela me fait vibrer d’enthousiasme.
En décembre 2011, un vibrant hommage vous a été rendu lors du Festival de Marrakech. Quelques semaines après, en janvier 2012, vous avez eu le prix du premier rôle masculin pour votre interprétation dans «Mains rudes». Est-ce pour vous une consécration définitive?
Cela m’a rendu très heureux bien sûr. Tous ces honneurs ont fini par me combler. Ceci dit, je ne me suis jamais fixé comme but d’avoir tel prix ou de recevoir tel hommage. Ce qui a toujours compté pour moi, c’est l’amélioration continuelle de mon niveau d’interprétation, comme tout comédien professionnel. J’évite surtout de tomber dans une certaine stéréotypie. C’est ce qui explique mon effort constant pour présenter des personnages foncièrement différents l’un de l’autre. Je respecte, par-dessus tout, les acteurs qui ont cette formidable capacité de se renouveler sans cesse.
Je vais même vous dire une chose. Il m’arrive, dans ce difficile métier de comédien, de passer par des moments assez difficiles durant lesquels je me remets en question. Mais je fais tout pour surmonter de telles épreuves en aspirant encore et toujours à des performances meilleures.
On constate qu’il y a beaucoup d’acteurs, de pseudo-acteurs plutôt, qui investissent la scène artistique et qui ne brillent pas particulièrement par leur talent. Qu’en pensez-vous?
Cela est profondément nuisible à notre métier de comédien. La médiocrité de ces gens là est constatée non seulement au Maroc, mais aussi dans différents pays arabes où les gens-suivent tout de même les programmes de nos chaînes nationales. C’est dire l’ampleur des dégâts occasionnés par cette médiocrité. Cela ternit forcément la réputation de l’ensemble des comédiens marocains. Peut-être certains producteurs préfèrent-ils avoir affaire à ces pseudo-acteurs, pas trop exigeants, côté pécuniaire. Cette situation devient beaucoup plus alarmante durant le mois sacré en particulier. Mais personne n’est dupe.
Que pensez-vous du niveau général des séries et des sitcoms marocaines programmées par les chaînes nationales ?
Comment dire? Tout acteur, quel qu’il soit, doit faire son autocritique. Il doit se remettre constamment en question et éviter toute autosatisfaction. Il doit également accepter le regard critique des autres. Quant aux séries et aux sitcoms que vous évoquez, les avis sont loin d’être partagés. En tout cas, il y a pas mal de téléspectateurs qui sont satisfaits. Mais nous savons tous qu’aucune production télé ne peut faire l’unanimité.
Libé: Est-ce qu’il vous arrive de voir certains épisodes de « Kolna Jirane », dont vous êtes l’un des principaux acteurs ?
Mohamed Bastaoui : Oui, bien sûr. Je les vois en famille, comme n’importe quel téléspectateur. J’essaie alors d’oublier que je suis comédien. Tout ce qui m’importe, dans cette situation, c’est de passer des moments agréables en suivant des scènes comiques, comme tout le monde.
Quels sont les échos qui vous parviennent à propos de cette sitcom ?
Vous savez, je deviens un peu casanier durant le mois de Ramadan. Je sors en fait rarement de chez moi et j’ai, à vrai dire, peu d’échos concernant cette sitcom.
Vous avez participé aussi bien à des sitcoms qu’à des séries télévisées. Qu’est-ce que vous préférez le plus ?
Il y a beaucoup de différences entre les deux. Disons même qu’il s’agit de deux genres distincts l’un de l’autre. En plus de «Kolna jirane» , j’ai participé à une série télévisée, «Lkhiyanin», où j’incarne le rôle du regretté Abdessalam Amir. Je ne sais pas si vous avez vu cette série, mais en tout cas la différence est nette entre les impératifs d’une sitcom et les obligations d’une série télé. D’autant plus que le personnage de Abdessalam Amir se prête particulièrement au jeu du comédien. Et puis le scénario est porté par une histoire riche en péripéties. Personnellement, j’ai été très heureux d’incarner ce personnage illustre, dont le nom restera à jamais gravé dans notre mémoire collective. D’ailleurs à chaque fois qu’un rôle fait appel à mes propres sensations, cela me fait vibrer d’enthousiasme.
En décembre 2011, un vibrant hommage vous a été rendu lors du Festival de Marrakech. Quelques semaines après, en janvier 2012, vous avez eu le prix du premier rôle masculin pour votre interprétation dans «Mains rudes». Est-ce pour vous une consécration définitive?
Cela m’a rendu très heureux bien sûr. Tous ces honneurs ont fini par me combler. Ceci dit, je ne me suis jamais fixé comme but d’avoir tel prix ou de recevoir tel hommage. Ce qui a toujours compté pour moi, c’est l’amélioration continuelle de mon niveau d’interprétation, comme tout comédien professionnel. J’évite surtout de tomber dans une certaine stéréotypie. C’est ce qui explique mon effort constant pour présenter des personnages foncièrement différents l’un de l’autre. Je respecte, par-dessus tout, les acteurs qui ont cette formidable capacité de se renouveler sans cesse.
Je vais même vous dire une chose. Il m’arrive, dans ce difficile métier de comédien, de passer par des moments assez difficiles durant lesquels je me remets en question. Mais je fais tout pour surmonter de telles épreuves en aspirant encore et toujours à des performances meilleures.
On constate qu’il y a beaucoup d’acteurs, de pseudo-acteurs plutôt, qui investissent la scène artistique et qui ne brillent pas particulièrement par leur talent. Qu’en pensez-vous?
Cela est profondément nuisible à notre métier de comédien. La médiocrité de ces gens là est constatée non seulement au Maroc, mais aussi dans différents pays arabes où les gens-suivent tout de même les programmes de nos chaînes nationales. C’est dire l’ampleur des dégâts occasionnés par cette médiocrité. Cela ternit forcément la réputation de l’ensemble des comédiens marocains. Peut-être certains producteurs préfèrent-ils avoir affaire à ces pseudo-acteurs, pas trop exigeants, côté pécuniaire. Cette situation devient beaucoup plus alarmante durant le mois sacré en particulier. Mais personne n’est dupe.
Que pensez-vous du niveau général des séries et des sitcoms marocaines programmées par les chaînes nationales ?
Comment dire? Tout acteur, quel qu’il soit, doit faire son autocritique. Il doit se remettre constamment en question et éviter toute autosatisfaction. Il doit également accepter le regard critique des autres. Quant aux séries et aux sitcoms que vous évoquez, les avis sont loin d’être partagés. En tout cas, il y a pas mal de téléspectateurs qui sont satisfaits. Mais nous savons tous qu’aucune production télé ne peut faire l’unanimité.