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L’USFP présentera très prochainement au Souverain un mémorandum relatif à la réforme dont des réformes constitutionnelles qui visent le renforcement l’Etat des institutions, l’équilibre des pouvoirs, la détermination des attributions, le renforcement du rôle du Parlement, la nature de la Chambre des conseillers, a fait savoir Mohamed Achaari.
Tout en indiquant que les réformes constitutionnelles supposent un minimum de bonne volonté, selon l’USFP, et ne demandent nullement de soustraire un pouvoir d’un côté et de l’adjoindre à un autre, Mohamed Achaari a souligné que ces réformes ont pour but de renforcer le Maroc, de moderniser l’Etat, la société et l’économie et insisté sur la modernité devenue une exigence de toutes les forces politiques et de la société civile.
Par ailleurs, Mohamed Achaari qui avait en face de lui les confrères Abdelaziz Koukass, Abdessamad Gabbass et Mohamed Boumasshouli, a souligné que le Maroc court le danger d’une percée traditionaliste et obscurantiste. Mais l’USFP a toujours adopté une conduite politique irréprochable et pris des décisions à l’abri des surenchères, tout en s’engageant pour l’intérêt général.
Concernant l’édification d’une société démocratique, moderne et solidaire, l’invité de la Jeunesse Ittihadia a affirmé que ce projet de réformes, n’est point un projet gouvernemental, mais celui de la famille démocratique nationale de la gauche. Et de poursuivre que son contenu essentiel ne peut être résumé en chiffres relatifs aux secteurs de l’économie, du tourisme, de l’habitat, mais un grand projet sociétal avec des contenus concrets qui ne peuvent se réaliser en une décennie. La modernisation n’est pas un slogan, mais un chantier complet et un cumul pour le développement, a-t-il précisé.
D’un autre côté, en réponse à une question sur l’évaluation de la participation de l’USFP au gouvernement pendant une décennie, tout en évoquant les raisons historiques qui l’ont poussé à choisir l’opposition et en rappelant les crises entre le parti et le pouvoir, entre autres raisons, Mohamed Achhari a indiqué que le Maroc d’aujourd’hui n’est plus ce qu’il était, et ce depuis le gouvernement Youssoufi. Cette réalité est tangible à travers son développement économique, son ouverture culturelle, la consolidation de la culture des droits de l’Homme, la défense des libertés et des acquis.
En réponse aux différentes questions se rapportant aux éventuelles alliances politiques, Mohamed Achaari a fait remarquer que ces dernières doivent être objectives et fondées sur des convictions communes et des perspectives unitaires précises. Et de poursuive que l’USFP était de tout temps patient et ouvert sur tout le monde et a tant consenti de sacrifices pour l’intérêt général du pays.
Concernant les élections, il a déclaré, non sans amertume que ces échéances ont et continuent, malheureusement, de donner lieu à des conseils ruraux et urbains sans compétences ni vision de gestion et à des élus qui n’ont rien à voir avec la politique et la vie partisane, mais qui se présentent pour défendre leurs intérêts personnels, ce qui nuit à la vie politique.