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Déclaration de Rabat Les présidents des Parlements des Etats africains atlantiques saluent le PEAA initié par Sa Majesté le Roi
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Bagdad réitère sa position constante de soutien à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc
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Le Royaume du Maroc et la République d’Irak réaffirment leur détermination à imprimer un nouvel élan aux relations bilatérales
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Mariage des mineures, polygamie, expertise génétique, enfants nés hors mariage… Autant de sujets qui interpellent
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Eclairages sur le parcours et les contributions de feu Mohamed Bensaïd Aït Idder
Cela dit, les Marocains ont depuis toujours su être dignes en de pareilles circonstances, d'autant plus que c'est de l'un des leurs qu'il s'agit. Aussi les marques de sympathie et de compassion n'ont-elles pas manqué d'affluer, à l'égard de sa famille, de parents et proches vivant depuis toujours chez eux, dans ce Maroc qui est le leur, ce Maroc qui, de par de longues luttes et des sacrifices inestimables, a su au delà de toutes les tendances, les sensibilités et autres différences, embrasser les siens, avec, une seule aspiration, un seul objectif : un Maroc meilleur. A une seule condition, cependant, œuvrer de l'intérieur, à partir de chez soi et non pas se laisser tenter par quelques bailleurs de fonds (et de mauvaises idées) trop intéressés.
Mohamed Abdelaziz El Marrakchi vient de disparaître mais, au fait, il avait piètrement disparu depuis qu’il a pris le parti de tourner le dos à son pays et même chercher à le combattre de l'extérieur.
Tous les fondateurs du Polisario s'accordent à dire que le but initial était de soustraire le Sahara au joug espagnol. Il n'en était pas moins vrai que certains parmi eux ne portaient pas vraiment le régime dans leur cœur et qu'ils avaient bien de choses à lui reprocher. De stupides guéguerres aux relents petitement géostratégiques ou plutôt des rêves démesurés d'une hégémonie maladive ont fait que certains pays plus ou moins voisins ont cherché à faire feu de tout bois. Et là, le Polisario était tout indiqué. Mais depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Kadhafi et bien avant lui Boumediene ont dû faire partie de (la petite) histoire, pour pas grand-chose, serait-on tenté de dire. Dans le cas en l’espèce du moins...
Hassan II n'est plus de ce monde non plus. Toute la différence réside, cependant, non pas dans la légitimité ou la non légitimité d'une cause, mais dans l'existence ou l'inexistence de cette cause. Dans le cas du Maroc, celle-ci n'était pas celle d'un roi, mais de tout un peuple. Du Maroc dans son ensemble, dans toutes ses composantes. Preuve en est qu'aujourd'hui, et avec toutes ces avancées qui ont marqué la liberté d'opinion et d'expression, l'attachement à la première cause nationale est toujours le même : solide, inébranlable, indéfectible.
Mohamed Abelaziz a préféré de son vivant écouter le chant d'autres sirènes. Il a caressé un rêve impossible comme ont dû le constater bien avant lui les Houari et Maâmer déjà cités.
Que Mohamed Abdelaziz repose en paix! C'est tout le mal qu'on lui souhaite. Mais pourrait-on en dire autant de ces milliers de séquestrés dans les camps de Tindouf et dont on se sert comme fonds de commerce pour détourner l'aide internationale et garnir ainsi en milliards les comptes bancaires de généraux véreux et autres pantins de service ?
Il va sans dire qu'il n'y aura pas de guerre de succession pour occuper le siège laissé vacant par le défunt dirigeant. Celui qui devra prendre le relais se doit de jurer fidélité et obséquiosité à la junte commanditaire.
Et les Sahraouis dans tout cela ?