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"Luka, joue aussi longtemps que tu peux", titrait vendredi le quotidien sportif Sportske Novosti. "Luka, reste, nous avons besoin de toi" lançait en écho Jutarnji List, affirmant que "la vox populi est claire: nous voulons encore voir le football parfait de Modric avec le maillot national".
Au pays, les avis de deux anciens entraîneurs du Dinamo Zagreb interrogés par Sportske Novosti divergent. Damir Krznar "ne pense pas que Luka se soit fixé une limite.
Il aime jouer, nous on aime le voir, on peut toujours lire la passion, le désir dans ses yeux".
Pour Nikola Jurcevic au contraire, "cette Ligue des nations sera ses adieux à l'équipe, c'est mon impression, il a porté la Croatie vers les sommets du football. Il faut se préparer au fait que l'après-Modric approche" .
Chaque fois que la question est posée directement à l'intéressé, au moins deux fois par conférence de presse, il sourit et répond la même chose: "Nous verrons, pour le moment nous sommes concentrés sur la Ligue des nations. Je prendrai une décision après le tournoi. Nous pourrons en parler après, je ne vais pas parler de ça maintenant".
Malin, un journaliste essaie de contourner le mur en lui demandant si, en s'approchant fatalement de la fin, il se dit qu'il faut en profiter plus encore. "Je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer pour l'équipe nationale", réplique Modric.
"Ce n'est pas parce que cela pourrait être ma dernière compétition ou mon dernier match, en fait je profite de chaque match, chaque entraînement est une joie. Tant que je sens que je peux encore me rendre utile ici, je ne vois aucune raison de ne pas être là".
Les questions s'étendent aussi parfois à son futur en club: va-t-il rester au Real Madrid après onze ans? "Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je vais me répéter, je suis focus sur le match, après nous pourrons parler de mon avenir", riposte Modric, sans se départir de son sourire, à une nouvelle tentative.
Quand un média tente une autre stratégie et demande à Zlatko Dalic, qui a entraîné trois ans en Arabie Saoudite, s'il conseillerait à son capitaine de tenter lui aussi un autre championnat, le sélectionneur ne tombe pas dans le panneau. "Luka décidera lui-même ce qu'il fera", lance-t-il avant de souligner: "Avec lui nous sommes bien meilleurs".
Pour sa 165e sélection, Modric a provoqué un penalty, réussi une passe décisive et transformé un autre penalty pour son 24e but sous le maillot à damier, contre les Pays-Bas (4-2 a.p.) en demi-finales. "Il est le capitaine, le premier pilote, il a joué 165 matches (pour la Croatie), il est la grande force de cette équipe", ajoute Dalic. "Je peux dire que pendant la préparation il s'est comporté comme un grand athlète, d'ailleurs tout le groupe a donné son maximum, voilà ce que c'est, jouer pour la Croatie", souligne le coach. "Luka est unique, inimitable dans le monde entier, c'est une icône partout où il va.
(Contre les Pays-Bas) quand il a été remplacé (à la 119e minute) il a reçu l'ovation de tout le stade" de Rotterdam, conclut Dalic.
Même les adversaires l'encensent, comme Joselu. "Luka Modric est un exemple de sportif, un joueur de son âge qui a toujours cette faim et cette ambition de gagner des titres, on dirait qu'il n'en a jamais assez! Il est un modèle pour tous les enfants, et une preuve de plus que l'âge ne veut rien dire", ajoute malicieusement le buteur de l'Espagne qui a découvert la "Roja" juste avant ses 33 ans et maîtrise la question de la retraite.