Micmacs autour du jubilé Dolmy : Des trouble-fête affairistes volent la vedette au Maestro

De Derb Almitr des années 60 au glorieux stade Jalisco de Guadalajara et l’autre un brin moins nostalgique, le Technologico de Monterrey au Mexique (1986), celui qui  compte le plus de sélections au sein du club Maroc (140), Abdelmajid Dolmy en a foulé des terrains. Le maestro pour ne reprendre que ce sobriquet parmi tant d’autres, aussi éloquents les uns que les autres, est né un soir d’avril en 1953 à Bouchentouf, Derb Soltane à Casablanca.  Monument incontournable du paysage footballistique marocain, il a, pour avoir côtoyé plusieurs générations de footballeurs, depuis nos uniques  champions d’Afrique Marocains d’Ethiopie (1976), jusqu’aux jeunots qui nous ont fait rêver le temps d’un huitième de finale en Coupe du monde (1986),  fortement et certainement plus que tout autre joueur national, fait la gloire de notre pays, en la chose.
Il était question que le 4 janvier 2012 à Casablanca (dans un premier temps au nouveau stade de Tanger) qu’un match dit de gala en hommage à Abdelmajid Dolmy, serait organisé conjointement par la Fondation Mohammed VI des Champions sportifs présidée par le bouillant ministre de la Jeunesse et des Sports  actuel et le Raja de Casablanca. Il semblerait que le projet de faire jouer l’Olympique de Marseille et une sélection issue des deux clubs de Casablanca, le Raja et le Wydad, soit tombé à l’eau. Raison invoquée : Mjido aurait refusé d’y participer considérant le jubilé comme une mascarade. D’ailleurs formel à ce propos, Dolmy ne participera pas, au point de presse de lundi que devait tenir le comité d’organisation. Un jubilé étant ce qu’il est,  il doit profiter en premier lieu à son homme et non aux organisateurs. Or, pour l’événement en lui-même, le côté mercantile ayant pris le dessus, Dolmy est loin de son compte, lui qui, par le passé, a refusé combien d’offres bien plus lucratives que celle-là, en s’effaçant au profit d’autres joueurs plus anciens et qui, selon lui, devaient passer avant. Maintenant que son tour est arrivé, les misères proposées au vu du gain global de l’évènement sont insignifiantes. Et comme dirait l’un de ses intimes : «On pourrait ramasser  la somme offerte, rien qu’entre nous ». Il est vrai qu‘entre la billetterie, le sponsoring et la retransmission, il y a beaucoup de « flouss » qui circulent. A qui profiterait donc, le crime ? Cherchez ailleurs, entre ces lignes vous ne les lirez point.
L’anecdote révélatrice, l’AC Milan il y a de cela quelques années pour fêter le centenaire d’Al Ahly, s’était déplacé tout frais payé, dans la journée en avion privé, avec le petit pactole d’un million $ pour exhiber ses talents sur les bords du Nil. L’OM, selon certains, recevrait 70.000€. De plus à ladite date, les Marseillais seront en  stage d’intersaison sous le soleil de Tanger. Aucune comparaison.
Les visées politiques à travers le sport, c’est connu, ne datent pas d’hier. Que ceux, qui comme la fameuse source de J. Steinbeck « donne le meilleur d’elle-même avant de tarir», s’en tiennent à la seule politique ! Dans la situation actuelle justement, c’est plutôt à leur jubilé politique qu’ils devraient penser.

Finale de la Coupe du Trône

La finale de la Coupe du Trône de football (2010-2011), devant opposer le Moghreb de Fès au CODM de Meknès, aura lieu le 17 décembre courant (16h45) au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, a annoncé mardi la Fédération royale marocaine de football.
Le MAS s'était qualifié pour la finale en battant à domicile le Wydad de Casablanca par 3 tirs au but à 2 (1-1, après prolongations).
Le CODM, lui, a poinçonné son billet à la faveur de sa victoire, devant son public, sur le Difaâ d'El Jadida par 1 but à 0.