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Pour tenter d'y voir clair, la famille du Roi de la Pop a fourni une liste détaillée des médecins qui ont pu côtoyer Michael Jackson au cours de sa longue carrière et qui auraient pu continuer à lui fournir des produits tels qu’anesthésiants et analgésiques narcotiques (comme le Demerol) sans qu'aucune ordonnance n'ait été rédigée.
Jeudi 9 juillet, l'Institut médico-légal de Los Angeles, qui a pratiqué une des deux autopsies du chanteur, a exigé de plusieurs médecins de Michael Jackson, décédé le 25 juin, qu'ils lui remettent ses dossiers médicaux, affirme le Los Angeles Times citant des sources anonymes. Le médecin légiste aurait même réclamé les examens radiologiques et les dossiers psychiatriques du défunt.
Selon le LA Times, citant un ancien associé du chanteur qui explique comment Michael Jackson était en constante recherche de médecins acceptant de lui prescrire des médicaments : "Les médecins arrivaient et repartaient. Il y a eu beaucoup de docteurs, les années passant. Ils aiment être connus comme le médecin de Michael Jackson."
Véritable puzzle à reconstituer
Les enquêteurs de la police de Los Angeles s'attellent à une lourde tâche. Ils vont devoir remettre en place un très vaste puzzle : comprendre l'historique complet de la consommation de médicaments de Michael Jackson, déterminer si les cocktails de drogue qu'il prenait pouvaient interagir entre eux, si les médecins étaient au courant d'autres prescriptions parallèles ou non et s'ils ont pris toutes leurs précautions pour s'assurer que la sécurité du chanteur était garantie malgré les nombreuses ordonnances établies.
Une autre difficulté a été pointée du doigt : le Propofol devient très rapidement indétectable dans le corps humain. Bien que la police ait trouvé au domicile un grand nombre de doses de Diprivan (Propofol) dans la dernière demeure de Michael Jackson, il sera sans doute difficile de déterminer si le chanteur en avait pris avant sa mort.
Selon un expert cité par le LA Times, cet anesthésiant est "probablement indétectable" dans le sang seulement 20 minutes après son injection. Il serait toutefois possible de le détecter dans les urines.
"Avons-nous affaire à un homicide ? Avons-nous affaire à une overdose accidentelle ? A quoi avons-nous affaire ? Au moment où je vous parle, je peux vous dire que je n'ai pas cette information", a déclaré à CNN le chef de la police de Los Angeles, William Bratton.