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L’agence onusienne a réuni récemment, en son siège, des experts internationaux afin de réfléchir aux meilleurs moyens d'empêcher les insectes, les bactéries, les virus et les mauvaises herbes d'infester les fruits, légumes, ainsi que d'autres plantes et produits alimentaires vendus chaque jour à travers le monde.
A en croire les experts de l’organisation, cette situation constituerait une grave menace pour l’alimentation au point que les normes phytosanitaires sur le commerce des plantes et les produits végétaux se trouveraient réexaminées.
Selon la FAO, les fourmis envahissantes, dévoreuses de cultures, ou encore l'insidieux «syndrome de la mort rapide de l'olivier», qui brûle les feuilles et assèche les branches, font juste partie de la multitude de menaces pesant sur la santé des plantes et qui se répandent plus facilement en cette époque de mondialisation.
Pour bien comprendre la menace que font peser incestes, parasites et maladies des plantes sur l’alimentation humaine, la FAO rappelle que «près d'1,1 milliard de dollars de produits agricoles font l'objet d'un commerce international chaque année, dont la nourriture qui représente plus de 80% du total». Parallèlement, la FAO estime qu'entre 20 et 40% des rendements agricoles mondiaux sont en baisse chaque année à cause des dommages causés par les parasites et maladies des plantes, peut-on lire sur son site Internet.
Par ailleurs, poursuit l’agence, «nombreux sont ceux qui s'étendent au-delà des frontières avec la circulation des marchandises, qui trouvent de nouveaux habitats dans lesquels ils évoluent ou des environnements dans lesquels ils couvent en raison des effets du changement climatique».
C’est dans ce contexte que s’est tenue la conférence annuelle de la Commission des mesures phytosanitaires (CMP), organe directeur de la Convention internationale pour la protection des végétaux (IPPC), qui rassemble des spécialistes de la santé issus de 182 pays membres ainsi que d'autres organisations internationales et du secteur privé.
Comme l’a relevé la FAO, le thème de cette conférence, qui s’est achevée vendredi 8 avril, souligne le lien entre l'engagement de la communauté internationale pour éradiquer la faim d'ici à 2030 et le rôle essentiel des plantes dans l'alimentation humaine, comme l’a relevé la FAO.
Lors de cette rencontre, organisée sur le thème «La santé des plantes pour la sécurité alimentaire», Daniel Gustafson, directeur général adjoint (Opérations) a déclaré : «Nous avons vu récemment qu'une plus grande attention était portée aux maladies et aux parasites des plantes mais davantage doit être fait sur la manière de sensibiliser, de maintenir ou encore d'améliorer la santé des plantes». A cette occasion, ce dernier a rappelé le travail de la CIPV, dont le but est de protéger la santé des plantes, de préserver leur biodiversité et d'en faciliter le commerce.
Notons que la conférence de la CMP avait aussi pour objectif de trouver des solutions au problème croissant des parasites dans les conteneurs maritimes et de voir s'il est nécessaire de développer une Norme internationale pour les mesures phytosanitaires afin de réduire ces risques, apprend-on.