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«Medersa», un nouveau think thank est né à SaléSamedi 19 Avril 2014
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La scène nationale des think tanks s’est enrichie avec la création, récemment à Salé, d’un nouveau centre de réflexion appelé “Medersa”. Le jeune think tank puise son nom dans la “Medersa mérinide” qui constituait, des siècles durant, le minaret de la science au niveau de la ville. Le choix de ce nom se veut une contribution des onze jeunes fondateurs de ce think tank, dont quatre femmes, âgés tous de moins de 30 ans, à la réhabilitation de l’histoire séculaire de la ville et à sa réconciliation avec son patrimoine scientifique. A travers ce centre de réflexion, les fondateurs ambitionnent de contribuer de manière novatrice au développement de leur ville et, partant, du Maroc, par le biais de la vulgarisation des recherches et des opinions dans les domaines géopolitique, économique et du développement. “Soucieux, en tant que jeunes issus de Salé, de contribuer au développement de la ville et à la défense des intérêts suprêmes de la nation, nous avons choisi au début de nous exprimer à travers les partis politiques. Toutefois, nous avons constaté que cet espace n’est pas approprié pour exprimer de manière scientifique nos préoccupations et nos convictions”, a expliqué le président du centre, Mehdi Sbaï. “Cette idée de créer un think tank au niveau de la ville remontait à deux ans. Nous avons décidé de créer ce centre indépendant qui regroupe des jeunes expertises pour accompagner et analyser les sujets d’actualité en adoptant une approche scientifique loin de tout calcul politique”, a-t-il ajouté. “L’idée a suscité l’encouragement et le soutien des notables de la ville à qui nous avons expliqué notre démarche”, a-t-il noté, ajoutant que l’initiative a eu également un écho favorable auprès des jeunes de la ville aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Selon la note de présentation, le jeune think tank aspire à l’organisation de rencontres et d’expositions nationales et internationales pour favoriser l’échange des idées et des opinions dans les domaines géopolitique, économique et du développement, contribuer à la vulgarisation, la valorisation et au rayonnement de la recherche scientifique et à l’évaluation de la politique générale et l’analyse des résultats des différentes initiatives. Le centre ambitionne, en outre, d’encadrer des études pour élaborer des propositions relatives à la consécration de la bonne gouvernance et la réalisation du développement durable. Si les think tanks, en particulier dans l’expérience anglo-saxonne pilote en la matière, sont souvent composés d’experts, de chercheurs et de spécialistes de renommée, l’expérience de “Medersa” se distingue par le jeune âge de ses membres fondateurs, qui ont une carrière récente certes mais ayant bénéficié d’une formation académique diversifiée (économie, ingénierie, médias). M. Sbaï a, dans ce sens, expliqué que cette particularité constitue un point fort de cette nouvelle expérience, soulignant, au passage, que les membres du centre ne sont pas renfermés sur eux-mêmes et ambitionnent en premier lieu d’être proches du citoyen ordinaire et de ses préoccupations. Il a noté que les membres du think tank ont tous une formation académique solide, relevant, à cet effet, que cette expérience sera encadrée par des professeurs universitaires, en particulier de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Salé. Evoquant le programme annuel du centre, M. Sbaï a fait savoir que le think tank procèdera à la publication d’un bulletin et à l’organisation d’une série de conférences scientifiques autour des sujets d’actualité concernant la ville et le Royaume, comme le chômage des jeunes, la réforme de la Caisse de compensation et les relations du Maroc avec les pays arabes et africains. Le centre aspire également à l’organisation à Salé d’un grand forum sur l’Afrique en octobre prochain, a-t-il relevé, ajoutant que ses membres s’attèlent à la finalisation d’une stratégie pour la promotion de ce projet auprès des institutions susceptibles de le parrainer.
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