-
A l’occasion de Aid Al Maoulid, Libération présente ses vœux déférents à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la famille Royale, au peuple marocain et à l’ensemble de la Oumma islamique
-
Incendie au quartier général de la mission internationale au Darfour : Omar el Béchir attendu en Ethiopie
-
Le greffier du Tribunal spécial pour le Liban présente sa démission
-
Plusieurs pays occidentaux ne participent pas aux travaux : La conférence sur le racisme s’est ouverte sur fond de défections
-
L’amour aux temps de l’immigration : Lecture du film “Un fiancé pour Yasmina” d’Irène Cardona
De par son expérience en matière d’organisation de grands événements, tel que le Tour du Maroc, ainsi que la prestation de ses coureurs dans les différentes compétitions nationales et continentales, le Maroc peut servir de bon exemple pour les autres pays africains, a affirmé. Mc Quaid à la MAP, samedi soir à Rabat au terme de la neuvième et avant-dernière étape du Tour du Maroc.
“Depuis quelques années, nous avons beaucoup plus de compétitions en Afrique et le Maroc, qui recèle d’énormes potentiels et dispose d’une grande histoire de cyclisme, peut jouer le rôle de locomotive dans cette dynamique”, a-t-il assuré, relevant que la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC) a, désormais, des programmes bien définis et une stratégie pour se qualifier aux JO-2012.
Il a également souligné que l’UCI soutient la FRMC dans ses efforts pour développer le vélo marocain. Un soutien, relève-t-il, qui se manifeste déjà par “le nombre de visites que j’ai effectuées au Maroc en une année (trois visites), malgré un calendrier chargé. Chose que je ne fais pas dans beaucoup d’autres pays”.
A ce propos, Mc Quaid a fait savoir que des discussions sont en cours pour permettre à des coureurs marocains d’intégrer le centre mondial de l’UCI en Suisse, entre 2009 et 2012, et pour coopérer avec la FRMC dans la préparation des autres coureurs qui restent au Maroc.
Concernant la demande de la FRMC de créer un centre continental de cyclisme au Maroc pour l’Afrique francophone, à l’instar de celui créé en Afrique du sud pour les pays anglophones du continent, le président de l’UCI a indiqué qu’une stratégie de développement du cyclisme mondial est en cours d’élaboration et que “peut-être il y aura une possibilité de créer un centre au Maroc”.
“Il y a également la possibilité de mettre en place une structure similaire en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports”, a-t-il suggéré. “Il existe un seul centre de ce genre dans chaque continent et l’UCI se contente pour le moment de ce nombre”, a dit Mc Quaid, ajoutant qu’”il faut aller pas à pas, car si un deuxième centre continental est créé en Afrique, les autres continents vont également demander la multiplication du nombre de leurs centres”.
En outre, le président de l’UCI a estimé que le Tour du Maroc est “très bien organisé”, qualifiant de “bon” le niveau de participation cette année.
“Je devais assister à la dernière étape dimanche, mais j’ai eu le temps d’arriver avant le sprint final (de la 9è étape) et je vois que c’est une course très bien organisée avec un bon niveau de participation”, a-t-il affirmé, ajoutant que ce Tour”est très important pour le développement du cyclisme au Maroc et en Afrique”.