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Au cours de cette conférence de presse, les trois syndicats ont décidé d’organiser dimanche prochain des marches régionales communes dans les villes de Fès, Kénitra, Tétouan et Casablanca pour faire entendre la voix de la classe ouvrière et par là même pour faire valoir leurs doléances des plus légitimes.
Ces marches constitueront une autre occasion pour répondre à la politique délibérée de l’Exécutif de ne pas ouvrir un dialogue sérieux et responsable avec les différents partenaires sociaux, ont affirmé les responsables desdites centrales.
Pour Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, la coordination entre les trois centrales ne constitue aucunement une action d’étape mais s’inscrit dans une stratégie commune visant l’unité syndicale et la création d’un front syndical à même de contrecarrer la politique antisociale du gouvernement de Benkirane qui a porté atteinte aux droits et acquis de la classe ouvrière.
Cet élan de coordination, poursuit Abdelhamid Fatihi, s’inscrit en droite ligne avec le principe de faire bloc face à l’entêtement et à l’offensive acharnée du gouvernement contre les intérêts de la classe ouvrière. De même que cette lutte commune est en harmonie avec le projet de société pour lequel militent farouchement les partis politiques, alliés incontournables dans la lutte démocratique, sociale et syndicale.
Outre Abdelhamid Fatihi, Mohamed Cherrat Kafi, secrétaire général de l’UGTM et Fatna Afid, représentant l’ODT ont saisi cette occasion pour rappeler le climat de tension que connaît le pays constituant une menace réelle pour la paix sociale.
Les responsables syndicaux ont tenu à souligner également que les réunions entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs inscrites dans le cadre du dialogue social ressemblent beaucoup plus à des audiences d’écoute des rapports du gouvernement plutôt qu’à des rencontres d’échange et de négociations avec les centrales. Le gouvernement persiste dans sa politique à faire la sourdre oreille aux revendications des syndicats dont la réforme des caisses de retraite qui reste le principal point de discorde avec l’Exécutif.
Dans l’état actuel, rien ne semble faire changer d’attitude au gouvernement décidé à porter atteinte aux droits et acquis de la classe ouvrière, à combattre les libertés syndicales, à geler les salaires des fonctionnaires et employés, et à reléguer au second plan de grandes questions sociales à caractère urgent.
Journée d’études sur les risques professionnels
Le Syndicat démocratique d'industrie et de commerce, affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT), organise, le 28 avril (10H00), une journée d'études sous le signe «Ensemble pour placer les risques professionnels dans les unités industrielles au centre du plan national d'accélération du développement industriel».
Cette rencontre, qui intervient à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, s'inscrit en droite ligne avec les principes de la convention 187 de l'Organisation internationale du travail (OIT) ratifiée par le Royaume relative au cadre promotionnel pour la sécurité et la santé sur les lieux de travail, indique un communiqué du syndicat.