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Dans un appel exhortant l’ensemble des salariés à prendre part à cette marche, la FDT dénonce la politique du gouvernement « hostile aux revendications de la classe ouvrière ». Lequel gouvernement, poursuit la même source, a gelé le dialogue social et « tous les accords » conclus avec les centrales syndicales, et porté atteinte aux droits et acquis des salariés.
Dans son appel, la FDT a également énuméré ses revendications « justes et légitimes ». A leur tête figurent l’augmentation des salaires et des allocations et l’allègement des charges fiscales et sociales.
Elle a, par ailleurs, appelé le gouvernement à « mettre fin aux atteintes aux droits et libertés syndicales notamment le licenciement collectif des travailleurs et les ponctions sur les salaires des grévistes opérées sans fondement juridique ».
La FDT dénonce l’atteinte à la gratuité de l’enseignement et la politique de contractualisation dans l’éducation et la fonction publique, ainsi que l’ouverture de la santé publique au capital libéral « qui renforce sa présence dans tous les secteurs sociaux».
Elle appelle aussi à la mise en œuvre du reliquat de l’accord signé le 26 avril 2011, notamment en ce qui concerne la création d’un nouvel échelon pour la promotion, l’annulation de l’article 288 du Code pénal et la ratification de la Convention 87 de l’OIT.
La FDT plaide aussi en faveur de l’approbation d’une loi régissant les syndicats conformément à l’article 8 de la Constitution en vue de « rationaliser le champ syndical et le prémunir contre toutes les pratiques qui portent atteinte à ses valeurs ».
Elle appelle également à soutenir les luttes sectorielles dans l’enseignement, la santé et les collectivités territoriales.
Il convient de rappeler que la marche nationale du 3 février est le couronnement d’un programme de protestations entamé il y a quelques mois par l’organisation de marches dans plusieurs régions (dont certaines ont été interdites).